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lundi 13 mai 2024
 
 
 
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Le Maroc a appelé les institutions de l'Union Européenne (UE) à dénoncer les agissements irresponsables et provocateurs du "Polisario" et les actes d'obstruction à une solution définitive à la question du Sahara menés par les séparatistes qui s'apprêtent à organiser leur "congrès" dans la zone tampon de Tifariti.



Dans une lettre adressée à la présidence de l'Union européenne, au Conseil de l'UE, à la Commission et au Parlement européens, le Maroc souligne qu'il s'agit là d'une nouvelle violation des accords du cessez-le-feu proclamé en 1991.

Il s'agit également, ajoute la lettre adressée aux institutions européennes par l'ambassadeur du Maroc auprès des communautés européennes, M. Menouar Alem, de nouvelles manœuvres du "Polisario" visant manifestement à torpiller la dynamique positive engendrée par l'Initiative Marocaine d'Autonomie confortée par les dernières résolutions du Conseil de Sécurité (1754 et 1783) et de l'Assemblée Générale et saluée par l'ensemble de la Communauté Internationale.

Ces agissements, souligne la lettre adressée également aux hauts fonctionnaires de l'UE et à plusieurs députés européens, mettent en danger le climat de sérénité qui doit prévaloir à cette étape cruciale du processus de négociation entre les parties.

La lettre rappelle que depuis la proclamation du cessez-le-feu, le "Polisario" s'est rendu responsable de plusieurs violations, précisant que les rapports du Secrétaire Général des Nations Unies en sont la meilleure preuve et qu'aucun document de l'ONU ne reconnaît une quelconque division du territoire, ou une prétendue souveraineté du "Polisario" sur la zone à l'est du dispositif de défense.

Le Maroc, poursuit la lettre, regrette que le "Polisario" utilise encore une fois et au mépris du droit humanitaire, la population civile dans le cadre d'une opération propagandiste dans une zone à haut risque, dans l'espoir de se donner un semblant de légitimité et de représentativité de la population du Sahara, dont il ne représente qu'une minorité, laquelle de surcroît retenue dans les camps de Tindouf ne peux s'exprimer librement.

De ce fait, ajoute la lettre, le déplacement de centaines de personnes et leur encadrement par des éléments militaires, habillés en civil pour la circonstance, constituent, comme l'a souligné le Secrétaire Général de l'ONU, "une violation de l'accord militaire no.1" (cf. aux rapports S/2005/254 du 19 avril 2005 et S/2007/207 du 30 avril 2007) et "contribuent à une exacerbation des tensions sur le terrain et peuvent provoquer une détérioration de la situation le long du mur de la défense". (cf. rapport S/2005/648 du 13 octobre 2005).

L'ambassadeur a rappelé que dans les provinces du Sud, la population participe activement aussi bien au niveau local et régional que national dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du Maroc, comme cela a été démontré d'une manière remarquable lors des dernières élections législatives en septembre dernier où le taux de participation dans cette région a été le plus élevé par rapport aux autres régions du Maroc et se situait entre 52 pc et 64 pc.

L'ambassadeur a aussi mis en exergue le rôle du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), instance représentative des différentes catégories de la population de la région, dans l'élaboration de l'Initiative Marocaine d'Autonomie pour la Négociation d'un Statut de la Région du Sahara et sa participation de manière active au processus de négociation en cours.

Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental -
tampon de Tifariti.

 

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