M. Rosemarine qui intervenait dans le cadre de la 4ème Commission de l’ONU, a estimé que le plan d’autonomie est une "proposition juste, souple et perspicace" qui vise "la construction d’une société démocratique moderne basée sur la règle de droit, les libertés individuelles et collectives, ainsi qu’un développement social et économique".

De ce fait, a-t-il dit, elle "apporte la promesse d’un avenir meilleur pour les populations de ces régions, met fin à la séparation et à l’exil, et promeut la réconciliation".

En tant qu’avocat international, je ne peux que "recommander la proposition marocaine d’autonomie qui est la meilleure voie pour assurer le bien-être de la majeure partie des Sahraouis". Ils pourront ainsi gérer leurs affaires de manière démocratique, à travers des instances législatives, exécutives et judiciaires et des ressources financières nécessaires pour le développement de leur région, et ce, dans tous les domaines, en plus d’être entièrement impliqués dans la vie économique et socioculturelle de leur nation, le Maroc.

Le Royaume, a-t-il dit devant l’assistance composée d’Etats membres, d’experts et de pétitionnaires, a déjà fait ses preuves en matière de démocratie, et l’a démontré de manière éclatante, notamment au moment où la majeure partie de l’Afrique du Nord était en proie aux soubresauts qui continuent de secouer la région. Le Maroc, lui, poursuit sa marche tranquille vers le renforcement de la démocratie, de l’état de droit et du développement socio-économique sur l’ensemble de son territoire, a-t-il conclu.

De son côté, l’ONG US "Teach the Children International" a appelé, mercredi, les populations sahraouies séquestrées à Tindouf à "se départir de la mentalité de victime dont veulent les affabuler ceux qui ont intérêt à les maintenir dans cet état, et à embrasser l’initiative marocaine d’autonomie, la seule à même d’améliorer leur condition de vie et rétablir leur dignité".

"Les navettes diplomatiques ont peut-être une belle résonnance, mais ce dont les populations sahraouies dans les camps de Tindouf ont le plus besoin aujourd’hui, c’est bien de programmes à même d’améliorer leur condition de vie et de leur rétablir leur dignité", a souligné Nancy Huff, présidente de cette ONG basée en Oklahoma.

En effet, poursuit Mme Huff à l’adresse des Etats membres et pétitionnaires réunis dans le cadre de la 4ème commission de l’ONU, "cloîtrées dans les camps, dans une attitude attentiste, ces populations espèrent trouver dans l’ONU et ses navettes diplomatiques une réponse à leurs problèmes, alors qu’en réalité la solution est ailleurs et réside dans le projet de société offert par le plan marocain".

Les populations de Tindouf ont "besoin de se retrouver, retrouver leur parents, frères et sœurs", a dit Mme Huff, pour qui c’est dans l’initiative marocaine d’autonomie, qui représente une base réelle pour la résolution de ce conflit, que "peuvent se retrouver ces populations séquestrées à Tindouf, en Algérie".

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas –