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samedi 18 mai 2024
 
 
 
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Christopher Ross tente de rassembler les conditions psychologiques pour la tenue du 5ième round

M. Khalihenna Ould Errachid, Président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, a donné, vendredi 6 novembre 2009, une déclaration à la deuxième chaîne de télévision marocaine 2M, à l’occasion du 34ième anniversaire de la Marche verte.



Cette déclaration, diffusée lors du journal de mi-journée, a insisté sur les perspectives des négociations de Manhasset, à la lumière de l’actuelle panne que connaît le dossier du Sahara et de la désignation du nouveau envoyé onusien dans la région.

A propos d’une question posée par Abdelhadi Moutaouakil, sur les résultats des négociations de Manhasset dans la contribution à une solution au problème du Sahara et les perspectives d’avenir de ces négociations, M. Khalihenna Ould Errachid déclare :

" Effectivement le processus de Manhasset a ouvert de nouvelles perspectives à la solution de ce conflit, car il est arrivé après un long gèle de l’action vis-à-vis de ce problème qui se trouve une impasse totale.

Manhasset n’a pas seulement permis de nouveaux espoirs pour cette affaire, mais aussi de mettre en place une nouvelle approche, de la part du Conseil de sécurité pour ce dossier. Ainsi, la résolution 1754 a fondé une nouvelle démarche pour les Nations Unies, en l’occurrence le fait que le conflit du Sahara ne peut être réglé que par la négociation et le dialogue sans conditions.

Les négociations qui ont eu lieu dans le cadre des quatre rounds du processus de Manhasset, ont été malgré tout positives, car elles ont d’abord, permis à tous d’entendre le projet marocain, que le dialogue ait lieu directement avec le Polisario pour lui expliquer le projet marocain de manière profonde et en détail. Et cela a permis aux Nations Unies de se mettre en condition par rapport aux nouvelles conceptions qu’induit cette nouvelle donne.

Je pense que les quatre rounds ont eu un écho favorable car les Nations Unies ont beaucoup changé. Comme vous le savez, l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M/
. Peter Van Walsum, est arrivé après les quatre rounds au résultat historique pour les Nations Unies, à savoir qu’il ne peut y avoir de solution à ce conflit sauf si le front Polisario abandonne sa revendication sur le referendum et le séparatisme. C’est cela l’aspect fondamental qui a été réalisé. Nous attendons bien sur que ce processus se poursuive avec la tenue du cinquième round pour poursuivre le dialogue et la négociation sur la mise en place des fondements pour l’application du projet d’autonomie le plus rapidement possible et résoudre ce conflit qui a trop duré."

A propos d’une question sur la nomination du nouveau Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies, M. Christopher Ross, les perspectives d’avenir des négociations et les conditions fondamentales qu’il faut assurer pour le succès de ce round, M. Khalihenna Ould Errachid a déclaré :

"Le nouveau Envoyé M. Christopher Ross, emprunte la même voie, qui est l’application des résolutions du Conseil de sécurité pour rechercher une solution de compromis entre les parties, mais une solution fondée sur la négociation, le dialogue et le réalisme.

Le front Polisario et l’Algérie revendiquaient la démission de M. Van Walsum et le retour à la case départ en abandonnant les acquis des quatre rounds, mais les Nations Unies ont rejeté cette démarche. Le Maroc l’a aussi rejetée. Il y a eu d’importantes accumulations pendant les 4 rounds. Et le nouveau Ross a une autre façon. Il tente de rassembler les conditions psychologiques pour la tenue du 5ième round. L’accumulation dans on dispose comme je l’ai dis est que nous dialoguons. Nous dialoguons à propos de ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Il s’avère que toutes les choses qui mènent à la tension et au non dialogue, ne sont donc pas utiles au dialogue. Exemple : chercher le referendum, le referendum est maintenant dépassé. Il est donc nécessaire que nous cherchions une solution réaliste possible. De notre point de vue et du point de vue de la majorité de la communauté internationale, l’unique solution possible, doit donner lieu à l’accord des parties. C’est la solution du ni vainqueur ni vaincu, à savoir l’autonomie.

Alors, nous avons effectué des étapes importantes concernant le dialogue. Tous nous devons assurer ces conditions par la négociation sur le fond de l’autonomie, le contenu de l’autonomie, pour que nous puissions sortir à la fin avec un accord qui termine le conflit."

Merci à vous. 

Source : Corcas
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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