Le ministre, qui s'exprimait dans un entretien publié dans la dernière livraison de l'hebdomadaire "L'Express International", a rappelé l'appel du Conseil de sécurité de l'ONU à l'ensemble des parties à travailler avec les Nations Unies à une solution politique qui permette de sortir de l'impasse.

M. Fassi-Fihri a formé le vœu que le prochain round de pourparlers soit "plus fructueux", notant que le Maroc, qui reste ouvert à la négociation, ne peut pas se "cantonner éternellement dans une position d'attente".

Evoquant le Statut avancé accordé au Maroc par l'Union européenne, le ministre a fait observer que les relations du Royaume avec l'UE sont "anciennes et étroites" et qu'elles ont été consolidées au fil des années, notamment avec la signature en 1996 d'un accord d'Association entré en vigueur en l'an 2000.

Les négociations avec l'UE pour l'octroi du Statut avancé ont été "grandement facilitées par les évolutions internes de notre pays", a-t-il précisé, relevant que lesdites négociations ont finalement abouti au Statut avancé, avec une feuille de route adoptée en octobre dernier.

Ce document comporte d'abord un ensemble d'actions qui entrent immédiatement en vigueur et traduisent un renforcement du partenariat Maroc-UE dans plusieurs domaines et ensuite un certain nombre d'engagements économiques à moyen terme, a signalé M. Fassi-Fihri.

Pour ce qui est de l'Union du Maghreb Arabe, il s'est dit convaincu que l'unité du Maghreb est, aujourd'hui plus que jamais, une nécessité, déplorant toutefois que vingt ans après le traité de Marrakech, qui avait formellement donné naissance à l'UMA, "le projet n'est pas sorti de sa léthargie".

Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -