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lundi 29 avril 2024
 
 
 
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M. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a affirmé, vendredi à Genève, que la défense et la promotion des droits de l'Homme ne peuvent en aucun cas être pleinement assurées sans les protéger contre toute tentative d'instrumentalisation organisée, d'exploitation mensongère ou de détournement volontaire de leur noble finalité à des fins politiques.



Cette exigence est d'autant plus forte lorsque le choix de la négociation est clairement arrêté et les voies du dialogue sont urgemment préconisée pour atteindre, dans le cadre des Nations Unies, une solution politique consensuelle et de compromis.

Ce qui est le cas du différend régional sur la question du Sahara marocain au sujet de laquelle, a-t-il rappelé, le Maroc a répondu à l'appel de la communauté internationale, en présentant un projet d'autonomie jugé crédible, sérieux, une solution de compromis réaliste et conforme à la légalité internationale, une solution ouverte à la négociation, une solution démocratique, qui rassemble plutôt qu'elle divise, a souligné M. Fassi Fihri, qui s'exprimait lors d'une session organisée dans la nouvelle salle du Conseil des droits de l'Homme au Palais des Nations, en présence notamment du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, en commémoration du 60éme anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

M. Fassi Fihri a fait remarquer que le règlement pacifique des différends par la voie du dialogue, de la négociation et du compromis est un principe qui s'impose, aujourd'hui plus que jamais, dans les relations internationales, précisant que cette voie est devenue une obligation universellement reconnue, afin d'assurer aux générations présentes et futures, là où il y a risque, un environnement de paix, de quiétude, de prospérité et de démocratie.

Il a rappelé dans ce contexte que l'adoption de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme s'est imposée en réaction à un conflit planétaire tragique, affirmant que la Communauté internationale se doit de redoubler d'efforts et de tout mettre en oeuvre, afin de prémunir l'Humanité contre les affres, les souffrances et les atrocités des conflits armés.

Et de s'interroger à cet égard: Est-il utile de rappeler ici que le premier des droits de l'être humain est d'abord et avant tout celui du droit à la vie.

Cette session a été marquée par plusieurs interventions, notamment celles de Ban Ki-moon, du président du Conseil des droits de l'Homme, du Haut commissaire aux droits de l'Homme et de ministres représentant plusieurs pays.

Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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