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samedi 18 mai 2024
 
 
 
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Les informations provenant de la zone du Sahel y compris les camps de Tindouf sont souvent "filtrées" pour des considérations sécuritaires et idéologiques, a affirmé M. Alain Antil, chercheur responsable du programme Afrique subsaharienne à l'Institut français des relations internationales (IFRI).



Sur la radio Médi 1, le chercheur s'est interrogé mercredi dernier sur les relations tissées entre les services de sécurité algériens et le Polisario, mais aussi sur les leçons qui ont été tirées depuis l'enlèvement des humanitaires espagnols.

« Les informations qui nous parviennent de la zone sont souvent filtrées à la fois pour des mesures de sécurité et une espèce de prisme idéologique, en niant l'existence d'une quelconque insécurité », a relevé cet expert. Avant de conclure que "Côté algérien, on n'avouera jamais qu'il y a des problèmes dans cette zone ».

Selon M. Antil, l'économie grise qui prolifère dans les camps de Tindouf est « responsable de la grande criminalité et de l'insécurité qui règnent dans la zone du Sahel et du Sahara ».
"Il faut distinguer entre ce qui est commerce et trafic qui jusqu'à la fin de l'année dernière n'avait pas entrainé de graves problèmes de sécurité, notamment pour les étrangers qui pouvaient passer dans la zone", a-t-il confirmé. 

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas –

 

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