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jeudi 16 mai 2024
 
 
 
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Plusieurs organisations non gouvernementales ont dénoncé jeudi dernier à Genève, au cours de la 20ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, la violation des droits humains dans les zones soumises au contrôle des milices du Front Polisario dans les camps de Tindouf.



L'ONG « Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs » (AIPD-GL) a exprimé, au cours des discussions sur la promotion et la protection des droits de l'homme, sociaux, économiques et culturels, y compris le droit au développement, son regret au sujet de certaines zones contrôlées par les milices des séparatistes du Front Polisario et qui subissent jusqu’à nos jours des violations des droits de l'homme.

L'ONG  AIPD-GL a souligné que des violations graves des droits civils et politiques, y compris des arrestations arbitraires et des assassinats, violence et abus sexuels sur les femmes et les enfants se déroulant sur une base quotidienne dans les zones de conflit, en particulier celles soumises au contrôle des milices armées du Front Polisario.

Elle a souligné par ailleurs que la violation de la liberté d'expression est l'un des droits les plus touchés dans ces zones, signalant dans ce contexte le cas d’Allal Najem, un poète et chanteur sahraoui qui vit dans les camps du Polisario et qui s’est vu perdre son emploi et empêché de toute activité à cause de ses chansons sensibilisatrices. Najem raconte dans ces poèmes et chansons son désespoir et celui des siens dans les camps de Tindouf vis-à-vis de l'absence de toute perception réaliste de la solution à la question du Sahara par les dirigeants du Polisario.

Plusieurs autres organisations non gouvernementales ont dévoilé, lors d'une session sur le droit à l'éducation qui a eu lieu en marge de la 20ème session du CDH, la situation lamentable vécue par les enfants dans les camps de Tindouf.
Dans le même cadre, d’autres organisations non gouvernementales ont saisi le Haut  Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en vue de la nécessité du recensement des populations des camps de Tindouf.

En effet, elles ont attiré l’attention du CDH sur les chiffres erronés avancés par le Polisario concernant la population sahraouie séquestrée dans les camps, soulignant que les organisations non gouvernementales et les agences des Nations Unies ont souligné par le passé, et à plusieurs reprises, que ces chiffres sont inexacts et loin de la vérité.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas –

 

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