الـعـربية Español Français English Deutsch Русский Português Italiano
vendredi 10 mai 2024
 
 
 
Suite

Selon un journal italien, le chef des ravisseurs est un ex-membre du Polisario

Les ravisseurs, des ressortissants européens  "connaissaient assurément bien la situation dans le camp (où a eu l'enlèvement) et ont agi, à coup sûr, sans redouter la réaction des gardes du Polisario ou une possible pourchasse dans le désert", a indiqué le quotidien italien "l'Unione Sarda", dans un article consacré à l’affaire.



La région de Tindouf en Algérie, où trois ressortissants européens ont été enlevés dimanche dernier, s'est transformée en "un nouveau Afghanistan" et constitue "une zone très dangereuse pour les occidentaux", souligne le quotidien, citant l'expert et journaliste italien Hamza Boccolini.


Les Sahraouis retenus dans les camps menacés par AQMI

Citant plusieurs sources attribuant cet enlèvement à un groupe d'éléments sahraouis agissant en connivence avec "Al Qaeda au Maghreb Islamique" (AQMI), le quotidien affirme que cela confirme "que cet endroit est bien infiltré par des éléments d'Al Qaeda prêts à trahir et à vendre des humanitaires".

"Cette zone est gérée par les éléments du front Polisario, qui sont aujourd'hui divisés en diverses factions", écrit le journal sur son site web.

"L’Unione  Sarda" souligne l'instabilité qui règne désormais dans cette zone saharienne où "le danger ne vient pas uniquement des terroristes, mais aussi des bandes de trafiquants de drogue et des mercenaires touareg retournés de Libye après la chute de Kadhafi".

Vendredi, un autre quotidien italien, le "Corrière della Sera" avait affirmé que les trois otages occidentaux, une Italienne et deux Espagnols, enlevés dimanche dans le camp de Rabouni, près de Tindouf, étaient "entre les mains de la filiale sahraouie d'Aqmi".

Ce groupe d'Aqmi est commandé par Hakim Ould Mohammed M'barek, un ex-membre du Polisario qui s'est allié aux forces loyales à l'émir Al Jawadi, un des chefs d'Al Qaeda au Sahara, a-t-il indiqué.

Arrêté à Bamako en 2008 et transféré en Mauritanie, ce même Hakim avait "admis durant les interrogatoires l'existence de centres d'endoctrinement et de recrutement dans les camps du Polisario en Algérie", a rappelé le journal italien.


Amnesty dénonce l'absence de liberté dans les camps du Polisario

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

 Le site n'est pas responsable du fonctionnement et du contenu des sites web externes !
  Copyright © CORCAS 2024