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lundi 13 mai 2024
 
 
 
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Le Comité international pour le respect et l'application de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples (CIRAC) a de nouveau évoqué le cas des deux citoyens Mustapha Ould Sidi Mouloud et l'artiste Najem Allal, en saisissant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU du déni du droit à la libre expression dont ils sont victimes, pour avoir exprimé des opinions qui contrarient la ligne despotique des séparatistes du Polisario.



Ould Sidi Mouloud a subi toutes sortes de harcèlement et de torture pour avoir déclaré son adhésion à la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces sahariennes, en vue de tourner pacifiquement la page du différend artificiel sur le Sahara.

Suite à la campagne internationale menée pour sa libération, il a été chassé des camps du Polisario et interdit de rejoindre sa famille dans les camps du mouvement séparatiste, a expliqué le délégué du CIRAC, Aabadila Semlali, qui s'exprimait lors du débat du point 4 de la 18ème session du CDH.

Mustapha Salma en sit in pour revendiquer son retour dans les camps de Tindouf

Il a signalé que M. Ould Sidi Mouloud, qui n'a fait qu'exercer un droit universellement reconnu, celui de la libre expression, vit actuellement dans une tente en Mauritanie, en attendant de pouvoir retrouver les siens.

Quant à Najem Allal, il est aujourd'hui opprimé et menacé par la milice du Polisario pour avoir simplement refusé, à travers la musique, de servir de porte-voix de l'idéologie séparatiste et de faire l'éloge des inamovibles dirigeants du Polisario. Il s'est rendu, aux yeux de ces dirigeants, coupable de démasquer, dans ses chansons, la corruption de la nomenclature du Polisario ainsi que la dure réalité vécue au quotidien par la population prise en otage par le front séparatiste, a encore rappelé M. Semlali.

Najem Allal est un chanteur dont le seul crime est d'avoir chanté en faveur de la liberté pour les retenus des camps du Polisario à Tindouf

M. Aabadila Semlali a en outre dénoncé le calvaire vécu par les populations détenues depuis plus de trois décennies dans les camps administrés par l'insoutenable dictature du Polisario, soutenue et armée par l'Algérie. Des milliers de familles confinées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires et ce, en violation flagrante des droits de l'Homme et du droit humanitaire international, a-t-il dit.

Le délégué du CIRAC a enfin lancé un appel pressant au conseil l'invitant à intervenir d'urgence pour faire cesser ces violations, rétablir Mustapha Salma et Najem Allal dans leurs droits les plus légitimes et inviter l'Algérie à cesser son soutien aux violations flagrantes des droits de l'homme commises sur son territoire par la milice du Polisario.


- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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