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samedi 11 mai 2024
 
 
 
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Les membres de la délégation marocaine participant aux travaux de la 18ième session du Conseil des droits de l’homme, à Genève, ont réagit aux déclarations de l’ambassadeur d’Alger qui a tenté une fois de plus, de duper le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU et la Communauté internationale en ressassant des contre-vérités sur la situation des droits de l'Homme au Sahara marocain.



Répondant à l'ambassadeur algérien à l'ONU à Genève, qui s'est réparti en invectives contre le Maroc, comme à l'accoutumée, la délégation marocaine a fait savoir que l'objectif du diplomate algérien, à n'en pas douter, est de détourner l'attention de la situation des droits de l'homme très critique en Algérie, de manière générale, et dans les camps de Tindouf en particulier, lesquels demeurent, a-t-elle noté, fermés aux ONG internationales, aux délégations officielles et à la presse internationale. C'est donc la situation sur le territoire algérien qui requiert vraiment l'attention et l'action de notre Conseil, a insisté la délégation marocaine.

L'ambassadeur algérien est resté fidèle à sa démarche hostile au Maroc. Ses diatribes stériles au sujet des droits de l'homme au Sahara marocain ne trompent plus personne. Il sait mieux que quiconque que le discours de son pays sur le Sahara est sans aucune crédibilité ni impact, a martelé la délégation marocaine.

En réponse aux propos du diplomate algérien au sujet de l'autodétermination, la délégation marocaine a soutenu que les changements démocratiques actuels en Afrique du Nord ont clairement démontré l'interprétation opportuniste et contradictoire de l'Algérie au sujet de ce principe, précisant que c'est bien l'Algérie qui demeure fermée aux changements pour consacrer la liberté et la démocratie dans la région.

Certes, l'ambassadeur a, à contrecœur, admis la réalité des violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en se référant à la résolution 1979, mais a sciemment omis de préciser la responsabilité internationale de l'Algérie sur ses violations, en vertu de la convention de 1951 sur les réfugiés, a déclaré la délégation marocaine, ajoutant qu'Alger refuse toujours d'obtempérer à l'exigence du recensement et de l'enregistrement des populations séquestrées à Tindouf, telle que confirmée dans le dernier rapport du Secrétaire Général des Nations Unies du 1er avril 2011.

La délégation marocaine a aussi relevé que dans sa déclaration devant le CDH, l'Algérie s'est empêtrée dans ses contradictions en prétendant, d'un côté que le Sahara marocain est fermé aux ONG et aux procédures spéciales et, d'un autre, en affirmant que le rapporteur spécial sur les droits culturels vient de se rendre au Maroc y compris dans ses provinces du Sud.

Faut-il rafraichir la mémoire de la délégation algérienne, en lui rappelant que c'est bien le Maroc qui a invité cette procédure spéciale parmi tant d'autres. Bien plus, le Royaume poursuit son dialogue avec toutes les procédures thématiques du Conseil des Droits de l'Homme sans sélectivité, et ce contrairement à l'Algérie qui continue à tergiverser avec la plupart d'entre elles, a plaidé la délégation marocaine.

A l'ambassadeur algérien qui s'est référé aux droits culturels au Sahara marocain, la délégation marocaine a rétorqué qu'il aurait mieux fait de parler au Conseil des droits culturels de sa population kabyle. Il devrait d'abord s'assurer que son pays accorde à la culture kabyle au moins la même reconnaissance constitutionnelle que le Maroc accorde àla culture hassanie au Sahara. S’il y a bien une population en mal de jouissance de ses droits culturels c'est bien celle de la Kabylie, a conclu la délégation marocaine.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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