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vendredi 26 avril 2024
 
 
 
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Il est de la responsabilité de l’Algérie de "reconnaître sa responsabilité légale de respecter les droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire, y compris celles qui résident dans les camps de réfugiés sous l’administration du Polisario"

Le rapport de "Human Rights Watch", publié samedi dernier, a fait ressortir que les Sahraouis des camps de Tindouf devraient être mis dans la position de défendre "d'autres options que l'indépendance", sans aucune restriction de la part du Front Polisario.



Le rapport, intitulé "En dehors des écrans: les droits de l'homme dans les camps de Tindouf", a incité le Front dans ce contexte "à permettre à la population des camps d’être en mesure de s'opposer à la direction du Front Polisario d'une manière pacifique".

Human Rights Watch voit dans le fait que l'Algérie abrite la population sahraouie sur son territoire à Tindouf, qu’il lui incombe de reconnaître "sa responsabilité juridique ", en tant que pays souverain sur son territoire, en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ces camps, et non pas le Front, auquel elle a, semble-t-il, "accordé la responsabilité de la protection des droits de l'homme dans ces camps».

L'ONG insiste sur le fait que l'Algérie "se doit d’admettre sa responsabilité légale du respect des droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire, y compris celles qui résident dans les camps de réfugiés sous l’administration du Polisario".

L'organisation internationale a ajouté que les habitants des camps de Tindouf, sur le territoire algérien, rencontrent des "restrictions de certains de leurs droits", indiquant "avoir prêté oreille à quelques allégations crédibles, selon lesquelles la direction du Polisario fut dérangée par certaines critiques, compte tenu de leurs opinions".

La même source a ajouté que «les droits de quelques civils ont fait l’objet de restrictions et que ces civils ont été déférés devant des tribunaux militaires, sans oublier l'existence de certaines pratiques assimilés à l'esclavage."

L'ONG exhorte dans ce contexte le Front, "à mettre fin aux prérogatives des tribunaux militaires à juger des civils et à redoubler d'efforts pour éradiquer l’esclavage", l’appelant par la même occasion à "garantir à la population des camps la liberté de s'opposer aux politiques et au leadership du Front d'une manière pacifique et à jouir de la liberté de défendre d'autres options, en dehors de l'indépendance".

Le rapport de Human Rights Watch, qui se compose de 97 pages, énumère des cas de violation des libertés de mouvement, d’opinion et de réunion dans les camps de Tindouf qui est passée sous silence par la direction du Front.

L'ONG mentionne avoir constaté des cas de civils sahraouis, déférés devant des tribunaux militaires dans les camps de Tindouf, qui se trouvent sous l’administration du Front Polisario, mentionnant que «les accusés civils, se trouvant en détention provisoire, ont été condamnés, dans au moins huit cas, à une période plus longue que celle prévue par la juridiction militaire.

L'ONG a averti en concluant que «la condamnation de civils par des tribunaux militaires constitue une violation d'une règle cardinale des droits humains internationaux, exhortant le Front Polisario à "mettre fin à la prérogative des tribunaux militaires à condamner des civils".

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas –

 

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