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jeudi 25 avril 2024
 
 
 
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Ni la Minurso, ni l'Onu n'ont le droit d'imposer au Maroc une surveillance internationale des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud.

Khalihenna Ould Errachid, le Président du Conseil Royal Consultatif Des Affaires Sahariennes (Corcas), qui était l’invité du Forum de la MAP, le 15 avril courant, a déclaré que la proposition d'autonomie dans les provinces du sud du Maroc a permis une grande ouverture en matière des droits de l'Homme et de consolidation des libertés dans le cadre des lois marocaines.



Le Président du Corcas constate, lors de son allocution qui avait pour thème : «La gouvernance dans les provinces du Sud et les nouveaux acquis en matière des droits de l'Homme», que suite à la dynamique enclenchée par cette proposition, «la problématique des droits de l'Homme dans les provinces du sud n'est plus posée».

M. Khalihenna Ould Errachid, indique que dés le retour de la région du Sahara au Maroc à la mère patrie, la principale exigence à laquelle il fallait apporter des réponses était celle de ramener cette région au niveau des autres provinces du Maroc et assurer à ses habitants le droit au minimum acceptable des conditions de vie, puisque la région ne disposait d’aucune infrastructure économique, sociale ou culturelle.

L’effort immense consenti par le Maroc en matière de développement a eu une grande influence sur le développement des droits humains dans la région du Sahara, indique M. Ould Errachid.

Et si cette période de mise en valeur a été essentielle, pour le président du Corcas, la  décision de S.M. le Roi Mohammed VI de proposer un statut d'autonomie aux provinces du Sud a constitué un «tournant décisif» dans l'histoire de la région, ajoutant que cette décision «historique et audacieuse» a été la première approche politique du genre à apporter des réponses globales à tous les défis posés.

La proposition marocaine, qui a été accueillie favorablement par tous les sahraouis, n'a pas manqué de «surprendre» les observateurs et de changer l'équation de ce conflit artificiel autour du Sahara marocain, a estimé M.  Ould Errachid. 

En  soulignant que le Maroc a tous les pouvoirs de rejeter toute proposition attentant à ses droits historiques et territoriaux, le président du Corcas estime que ni la Minurso, ni l'Onu n'ont le droit d'imposer au Maroc une surveillance internationale des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud puisque des mécanismes consacrés aux droits de l’homme y existent déjà. 










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