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mercredi 24 avril 2024
 
 
 
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L’octroi au Sahara d’une autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc est la solution "la plus réaliste" pour sortir de l’impasse actuelle, souligne le Centre polonais des relations internationales, un Think-Tank basé à Varsovie.


Dans un article intitulé "Sahara occidental: Une autonomie avantageuse pour tous", la présidente du Centre, Mme Malgorzata Bonikowska, rappelle que l’ancien envoyé spécial du secrétaire général des Nations-Unies au Sahara, M. Peter Van Walsum est parvenu à la conclusion que l’option de l’indépendance du Sahara est "irréaliste" et ne garantit pas aux sahraouis les conditions d’une vie normale. 

Les rapports et les évaluations élaborés par l’ONU au cours dernières des années indiquent que l’autonomie constitue la meilleure solution pour la question du Sahara, souligne-t-elle, rappelant, à ce propos, que cette recommandation est inscrite dans le rapport de 2008 élaboré par Peter Van Walsum, envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies de l’époque, M. Kofi Annan. 

Après avoir souligné que plusieurs pays africains et latino-américains ont retiré leur reconnaissance à la prétendue RASD et que des Etats du continent noir réclament aujourd’hui avec insistance le retour du Maroc à l’Union Africaine, la présidente du Think-Tank polonais, indique que l’autonomie donne plus de chances aux sahraouis après l’instauration du cessez-le-feu en 1991 au terme d’un long conflit armé. 

Elle met l’accent ensuite sur les gros investissements injectés par le Maroc dans les provinces du Sud, le but étant de garantir aux sahraouis des conditions de vie meilleures avec un développement harmonieux concernant tous les secteurs. 

En même temps, constate-t-elle, les conditions de vie dans les camps de Tindouf situés en Algérie sont extrêmement difficiles et l’aide financière de l’UE et d’autres organisations est mal-gérée voire même détournée. 

Mme Malgorzata Bonikowska cite, à ce sujet, les dernières inspections du bureau anti-corruption européenne OLAF contenues dans un rapport publié le 29 avril dernier, au lendemain de la résolution de l’ONU, amenant le Parlement européen à demander une réévaluation de l’aide octroyée aux séquestrés de Tindouf et à organiser un recensement des populations dans les camps. 

Aucun recensement n’a eu lieu depuis la mise en place de ces camps en Algérie d’où les difficultés pour déterminer le nombre des personnes qui y vivent, observe-t-elle. Pour l’Europe, explique la présidente du Centre, la question fondamentale est d’assurer la sécurité de sa frontière au sud à travers le renforcement de la stabilité dans la région, précisant que le règlement de la question du Sahara ramènerait la paix entre le Maroc et l’Algérie et favoriserait la coopération entre les deux pays face à la menace de déstabilisation qui plane sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient émanant de l’organisation "état islamique". 

Après avoir rappelé que le Maroc prône un islam tolèrent et que les mouvements radicaux n’y trouvent pas un terrain fertile, la présidente du Think Tank note la question du Sahara est vitale pour le Royaume, précisant que pour les sahraouis, une large autonomie leur permettrait de se projeter dans l’avenir.

"Une large autonomie leur apportera également la paix, la stabilité économique et le renforcement des opportunités de développement de leur région ce qui aura des retombées bénéfiques sur leur situation socioprofessionnelle et matérielle", autant d’avantages contenus dans le plan d’autonomie proposé par le Maroc, conclut la Présidente du Centre des relations internationales.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-

 

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