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mardi 23 avril 2024
 
 
 
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Le conflit du Sahara est «une source de préoccupation majeure pour les pays africains en raison de la prolifération des opérations de commerce illégale et des risques pour la sécurité régionale ainsi que la diffusion des groupes terroristes à l'intérieur et à l'extérieur des zones sahariennes

Un groupe d'organisations non gouvernementales, défendant les droits humains et se trouvant sous les auspices du Réseau africain pour la société civile, a appelé à Genève mardi dernier, la société civile à "cesser de considérer la question du Sahara comme un problème de décolonisation".



Il s’agit des organisations suivantes: la Commission internationale pour le respect et l'application de la Charte africaine des droits de l’homme, le travail international pour la paix et le développement dans la zone des Grands Lacs, "le Mouvement de la jeunesse Victorio", l'Association pour le développement africain, représentée par la revue "Homme de l'Afrique" et deux universitaires du Sénégal et du Gabon.

Les représentants de ces ONG ont lancé cet appel lors d'une conférence tenue à Genève en marge des travaux du Conseil des droits humains de l'ONU, quelques jours après leur visite dans les provinces du sud.

Ils ont assuré que le réseau qui a visité Dakhla à l'invitation des associations sahraouis de Laâyoune, Dakhla et Boujdour en vue de prendre connaissance de la situation dans les provinces du sud du Royaume, ont insisté sur la nécessité de ne plus traiter la question du Sahara avec des objectifs idéologiques obsolètes.

Les organisations ont considéré que ce conflit est une source de préoccupation permanente pour les pays africains, qui connaissent une dangereuse prolifération du commerce illégale et des dangers de sécurité à un moment où les bandes terroristes sont monnaie courante au sein et en dehors des zones du Sahara".

Ils ont mentionné que des pays subissent la menace terroriste comme la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad, le Nigeria et l'Afrique centrale et dernièrement la République démocratique du Congo.

Ils ont averti que " l'assassinat des soldats mauritaniens et les menaces qui ont conduit à l’annulation du rallye Paris-Dakar ainsi que l'enlèvement et l’assassinat des touristes étrangers sont tous des événements qui nous rappellent que la région du Sahel et du Sahara est devenu un foyer pour les groupes terroristes relevant de l’AQMI.

Le président de l'organisation «le travail international pour la paix et le développement dans la zone des Grands Lacs" (République démocratique du Congo), M. Maurice Katala, a souligné que le Maroc a présenté une initiative en 2007 en vue de négocier l'autonomie au Sahara et en vue de sortir de l'impasse.

Katala a expliqué que «l'ONU a renoncé pratiquement après des années d'impasse à l'organisation d'un référendum d'auto-détermination vers "une vision plus réaliste des choses", relevant dans ce contexte l'analyse de l'ancien envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, M. Van Walsum, qui a conclu que l'indépendance ne constituait pas une option réaliste.

Le réseau des ONG africaines a également traité les données que l'Office européen de lutte antifraude a révélé au sujet du détournement organisé de l'aide humanitaire destinée à la population des camps de Tindouf qualifiant cette question comme «extrêmement dangereuse», déclarant finalement que «cette question jette la lumière sur le conflit du Sahara et insiste sur la nécessité pour l'Union africaine de retirer sa reconnaissance du Front Polisario, à un moment où plusieurs États membres ont déjà retiré leur reconnaissance ".

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas–  

 

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