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samedi 20 avril 2024
 
 
 
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Ils mettent en exergue la pertinence de la propositio​n marocaine d’autonomi​e, la responsabilité de l’Algérie dans la détérioration de la situation dans les camps de Tindouf et l’état de non-droit des séquestrés  

Les participants à un débat autour du conflit artificiel du Sahara organisé, dimanche à La Haye, ayant rassemblé des députés néerlandais et des universitaires marocains, ont mis en exergue la pertinence du projet d’autonomie pour les provinces du sud, proposé par le Maroc, pour mettre fin au différend autour du Sahara marocain.



Le débat organisé par l’ONG marocaine Belle Event sur le thème "le conflit du Sahara, entre solution réaliste et défis difficiles", fut organisé dans le but de clarifier certains faits et définir les tenants et les aboutissements du conflit pour une meilleure approche du dossier surtout du côté néerlandais.

Harrie van Bommel, député du parti socialiste (SP/opposition), a, pour sa part, émis l'espoir que le gouvernement néerlandais puisse jouer un rôle plus actif pour tenter de parvenir à une solution définitive et mutuellement acceptable.

Au vu de la situation sécuritaire dans la région, le projet d’autonomie pourrait constituer "la mesure appropriée", a estimé le député néerlandais, soulignant, par ailleurs, la nécessité de mettre fin au calvaire des séquestrés sahraouis à Tindouf et éviter que ces derniers, désespérés, ne basculent dans la radicalisation et le terrorisme.

Van Bommel a ajouté que l’Algérie est impliquée dans le conflit et dans ce qui ce passe au sud marocain, estimant que la responsabilité d’Alger est engagée pour améliorer la situation des séquestrés de Tindouf et permettre à ceux qui le souhaitent de retourner dans leur pays.

Un point de vue partagé par la député de l’Appel Chrétien Démocrate (CDA/opposition), Myra Koomen qui a formé le vœu que le gouvernement, les députés et les journalistes néerlandais s’intéressent davantage à la réalité de ce conflit oublié, ajoutant que le documentaire "De Muur" (le Mur), réalisé par un journaliste hollandais et diffusé dernièrement par la télévision hollandaise, est une bonne initiative dans ce sens.

Mme Koomen a souligné que le projet d’autonomie proposé par le Maroc mérite suivi et intérêt, notant que la régionalisation basée sur la participation des habitants constitue l’avenir de l’Afrique, comme ce fût le cas de par le passé pour l’Europe.

Intervenant à cette occasion, l’universitaire Mohamed Ahmed Gain, a souligné que la question du Sahara marocain ne saurait être réduite au seul aspect des droits de l’homme, mais devrait être perçue dans son ensemble, ajoutant qu’il n’existe pas de violations systématiques des droits de l’homme, ni au Sahara ni dans le reste du Royaume.

Il a invité les députés néerlandais à faire une comparaison entre les conditions des réfugiés de Tindouf, sur le territoire algérien, et celles de leurs compatriotes au Sahara marocain, tout en s'interrogeant sur les raisons du refus de l’Algérie du recensement des réfugiés séquestrés qui vivent une situation inhumaine.

Pour sa part, Abdel Majid Saligane, enseignant et acteur associatif, est revenu sur le dernier discours de SM le Roi à l’occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte, soulignant que 2015 sera l’année de la régionalisation avancée par excellence dans les provinces du sud, où la population sera en mesure de gérer ses affaires elle-même dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Il a mis en garde par la même occasion contre les menaces terroristes qui guettent la région  et qui coïncident avec la montée des groupes terroristes tel que »AQIM ». Il a conclu que plusieurs rapports internationaux révèlent l’existence d’une relation entre ces réseaux et le Front Polisario.  

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas -

 

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