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jeudi 25 avril 2024
 
 
 
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L’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble se doivent d’assumer leurs responsabilités face à la tragédie et à la situation des droits de l’Homme innommable qu’endurent les populations dans les camps de Tindouf par le fait des dirigeants du Polisario et de leurs soutiens à Alger, a souligné la journaliste américaine Jennifer Rubin, dans une tribune publiée dans le "Washington Post".


"La situation de blocage dans laquelle se trouve la question du Sahara fait le lit aux trafics des êtres humains et des drogues, un contexte qui favorise l’intensification des activités terroristes en Afrique du nord", met en garde Mme Rubin dans cette analyse intitulée "Une autre tragédie de réfugiés sous le nez des Nations Unies", en imputant la responsabilité des affres qu’endurent les populations dans les camps de Tindouf à l’Algérie et aux dirigeants séparatistes. 

L’auteur de cette tribune, qui a interviewé Mohamed Chérif, un activiste sahraoui des droits de l’Homme et président de l’association "Lumière et Justice", qui a réussi il y a plusieurs années à regagner la Mère Patrie, raconte "la persécution" que ce dernier avait enduré des mains des milices du Polisario pour avoir osé s’élever contre les affres qu’endurent les populations séquestrées dans des prisons à ciel ouvert "sans liberté de mouvement, ni d’expression, et encore moins d’association". 

"Chérif a été emprisonné de 1981 à 1986 dans le camp Rachid qu’il qualifie de "camp de rééducation"", rappelle Jennifer Rubin, en précisant que cette technique de persécution consistait à isoler Mohamed Chérif dans un trou creusé à même le sol. 

Tout en insistant sur le rôle primordial des différentes agences humanitaires des Nations Unies pour mettre fin à cette "travestie des droits de l’Homme", Jennifer Rubin stigmatise le refus de l’Algérie d’autoriser un recensement des populations séquestrées, pointe du doigt le détournement par les dirigeants séparatistes de l’aide humanitaire et s’élève contre la prise d’otages à laquelle recourent les milices du Polisario contre les proches de toute personne se déplaçant en dehors des camps de Tindouf. 

Pis encore, les populations de Tindouf ne disposent pas de documents de voyage que doit fournir le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) conformément aux conventions internationales pertinentes, note-t-elle, soulignant que cette situation se traduit par des mouvements de protestations dans les camps devant des responsables du HCR. 

"Le conflit du Sahara n’a que trop duré. Il est temps (pour la communauté internationale) de mettre l’Algérie et le Polisario face à leurs responsabilités", affirme Mohamed Chérif, cité dans cette tribune, en rappelant que le Maroc a proposé un plan d’autonomie au Sahara que les Etats-Unis et bien d’autres puissances occidentales avaient qualifié de sérieux, crédible et réaliste. 

"En face, l’Algérie et le Polisario campent dans une posture figée et refusent de coopérer", regrette Jennifer Rubin.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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