الـعـربية Español Français English Deutsch Русский Português Italiano
jeudi 28 mars 2024
 
 
 
Suite

La province de Valence (Est de l’Espagne) a condamné la séquestration dans les camps de Tindouf de la jeune sahraouie Mahjouba Mohamed Hamdidaf portant la nationalité espagnole et a appelé les autorités espagnoles à œuvrer pour sa libération.


Lors de la session plénière mardi de la députation de Valence où réside la famille adoptive de cette jeune sahraouie, le président de cette Corporation provinciale, Alfonso Rus a lu un manifeste conjoint de toutes les forces politiques représentées, condamnant la "rétention contre sa volonté" de la jeune Mahjouba, âgée de 23 ans, qui vivait avec sa famille adoptive dans la municipalité valencienne de Genovès.

Le manifeste a également appelé les administrations et les autorités compétentes "en matière diplomatique et gouvernementale" à entreprendre "toutes les démarches nécessaires pour la libération de la jeune et son retour en Espagne", indique la députation dans un communiqué.

La Corporation provinciale de Valence a, en outre, mis l’accent dans ce document sur le "respect de la Déclaration des droits de l’Homme, qui dans son article stipule le droit de circulation en toute liberté et du choix de résidence dans un territoire d’un Etat", de sorte que Mahjouba "puisse jouir de la liberté de décider" où elle vivra, ajoute la même source.

A signaler que la députation de Valence avait décidé de suspendre toutes les conventions et les aides destinées au polisario jusqu’à la libération de la jeune sahraouie.

La jeune Mahjouba qui travaille pour le compte de la "Marie Curie Fondation Care" à Londres, et qui comptait poursuivre ses études supérieures dans la capitale britannique, s'était rendue l'été dernier à Tindouf pour visiter ses parents biologiques. Elle s'est vue ensuite retirer dans les camps de Tindouf son passeport et son argent pour empêcher son retour en Europe, qui était prévu le 18 août dernier.

Les amis et la famille de Mahjouba ont lancé une pétition sur Internet intitulée "Free Mahyuba" qui a déjà recueilli pas moins de 4.000 signatures pour les présenter au ministère espagnol des Affaires étrangères en vue de la faire sortir de ce calvaire.

Selon la plate-forme, Mahjouba qui se trouve enfermée contre son gré dans une chambre et surveillée 24/24 heures, a reçu des menaces de morts en cas de tentative de fuite.

Cette affaire qui secoue la société espagnole a été prise en charge par le ministère espagnol des affaires étrangères et soumise au rapporteur spécial de l'ONU pour la violence contre les femmes.

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas –

 

 Le site n'est pas responsable du fonctionnement et du contenu des sites web externes !
  Copyright © CORCAS 2024