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vendredi 3 mai 2024
 
 
 
Activités Internationales

Des témoignages choquants au sujet de la séquestration dans l’absence du contrôle de la communauté internationale

Saadani Maouelainin, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, a participé, mardi, au  siège du Conseil des droits de l’homme à Genève, où participe le Corcas au sein de la délégation marocaine, aux travaux de la 25ième session du CDH du 03 au 28 mars 2014, à une conférence sur  "les femmes dans les zones de conflit".




Saadani Maouelainin a mis en évidence  les souffrances des femmes sahraouies, qui supportent la séquestration dans les camps de Tindouf en Algérie, pays qui refuse jusqu’à aujourd’hui de respecter ses engagements envers les habitants des camps conformément à la convention de 1951 sur les réfugiés et le protocole additionnel  y référant (1967), au moment où des milliers de femmes, enfants et familles, subissent la séquestration avec l’absence du contrôle de la communauté internationale de leur situation dégradée et du non respect de leurs droits.

La situation inhumaine qui existe dans les camps de Tindouf  à été mise en lumière pendant cette conférence, à laquelle ont participé des activistes  internationaux des droits de l’homme, parmi les quels, il y avait la Princesse Micheline Makou Djouma, représentante de plusieurs ONG auprès des Nations Unies et Présidente de l’organisation "OCAPROCE international", dont la représentante au Maroc est Saadani Maouelainin.

La délégation du Corcas, représentée aussi par Moulay Ahmed Mghizlat, poursuit ses activités à Genève, à travers la coopération et la coordination avec plusieurs instances  et délégations étrangères représentées à Genève, pour défendre la cause du Sahara marocain.

C’est le cas notamment avec l’ONG chilienne  "Cedepu Chile", qui coopère avec la délégation marocaine.

Cette organisation chilienne demande au CDH, et à la lumière de ses constats propres ainsi que ses visites de terrain, la levée du siège au quel sont soumises les populations dans les camps de Tindouf et leur permettre de retourner à leur mère patrie, le Maroc.

L’ONG chilienne condamne d’autre part les activités du front Polisario qui séquestre les habitants des camps avec le soutien de l’Algérie dans des conditions anti-démocratiques, tout en entravant l’avènement d’une solution politique juste au conflit du Sahara.

Le témoignage de l’ancien prisonnier  à Tindouf, Ahmed Kheir, au nom de l’Organisation   de l’Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs, apporte une lumière accrue sur les conditions de l’emprisonnement dans les geôles du Polisario et la nécessité de l’intervention de la communauté internationale pour mettre fin à la tragédie des Sahraouis dans les camps de Tindouf.

Dans ce qui suit le texte de ce témoignage :

"Je suis Ahmed Kheir, ancien détenu politique dans les camps de Tindouf pendant 14 ans. J’ai passé 10 ans dans l’isolement, subissant toutes les formes de torture psychologique et physique d e la part des tortionnaires du Polisario avec la supervision directe d’éléments du service de renseignement algérien. Les camarades  enlevés en même temps que moi et qui sont jusqu’à présent des disparus, sont nombreux. Certains ont été exécutés d’autres ont subis des tortures atroces jusqu’à la mort  et  on a mutilé leurs dépouilles

L’un de mes amis, il s’appelle Hassan El Boukrfaoui, a été exécuté par balles, devant tous les prisonniers de la sinistre prison d’Arrachid. Quand il est tombé le directeur de la prison, un algérien nous a demandé de bruler son corps et de le jeter dans une fosse. J’ai été aussi, témoin de l’exécution d’une mère de famille, après qu’on lui ait enlevé ses deux enfants. Sa tombe se trouve près de la fosse commune des victimes d’Arrachid

M. le Président, parler des crimes du Polisario et de ses tortionnaires sans évoquer l’Algérie et les élément du service d’espionnage algérien et une erreur qui tend à tromper l’opinion publique internationale, pour écarter la direction algérienne de sa responsabilité à ce sujet. Et c’est ce qui me pousse à rappeler ce qui suit :

Les camps de Tindouf se trouvent sur le territoire algérien. Les prisons du Polisario se trouvent aussi sur le territoire algérien et plus de 50.% des tortionnaires du Polisario sont des éléments du service de renseignement algérien

Enfin, M. le Président, je lance un appel insistant et urgent à votre honorable assemblée et à l’ensemble des composante de la communauté internationale et organisations non gouvernementales pour intervenir et rendre justice aux notre qui sont séquetrés et pour punir les responsables qui ont fait duré leurs souffrances. Et je suis sur que l’Algérie ne sera pas loin de ces sanctions".

 - Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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