الـعـربية Español Français English Deutsch Русский Português Italiano
lundi 6 mai 2024
 
 
 
Activités Internationales

Des présidents et responsables algériens estiment que la solution du conflit est l’autonomie au sein de l’unité marocaine

Contrairement à l’Algérie où la question du Sahara est l’affaire du régime en place, au Maroc elle est la cause nationale première. 



Elle est l’affaire de tous les Marocains, qui sont mobilisés aux niveaux de la diplomatie officielle, partisane, syndicale, parlementaire et associative, a souligné samedi à Villemomble (région parisienne) M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS). 

Animant une conférence sous le thème "Les fondements historiques de la marocanité du Sahara", organisée par le consulat du Maroc à Villemombre à l’occasion du 70ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l’indépendance, M. Mahraoui, également porte-parole de l’association des tribus sahariennes marocaines en Europe (ATSME) a passé en revue les différentes étapes historiques des liens solides qui ont toujours existé entre le Maroc et ses provinces du Sud. 

Le conférencier a présenté à cette occasion des documents, des témoignages et des correspondances authentiques attestant de la marocanité du Sahara, faisant référence à l’allégeance des populations sahraouies aux Sultans marocains à travers l’histoire du Maroc, pays constitué en Etat depuis le 9-ème siècle. 

Il a également expliqué que cette souveraineté sur le Sahara se manifestait aussi par la nomination par les Sultans marocains des responsables locaux (caïds, juges et chefs militaires).

Daignant ignorer ces vérités historiques, l’Algérie et le Polisario maintiennent le statu quo en tergiversant, en essayant d’instrumentaliser les droits de l’Homme au Sahara marocain et en s’attachant à un référendum obsolète, a relevé M. Mahraoui, soulignant que ces parties refusent de s’engager dans des négociations sérieuses sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, une solution gagnant-gagnant permettant aux Sahraouis de gérer leurs propres affaires sous souveraineté marocaine, de mettre un terme au calvaire qu’endurent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf et de relancer l’Union du Maghreb Arabe. 

Le conférencier a affirmé en outre que la situation d’instabilité dans la région, qui menace non seulement le Maghreb mais aussi l’Europe et le reste du monde, doit pousser la communauté internationale, face à cette urgence, à faire pression sur l’Algérie et le Polisario pour les amener à s’engager dans des négociations sur la base du seul projet considéré par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 comme "sérieux et crédible" afin de régler définitivement ce conflit artificiel. 

M. Mahraoui a rappelé également qu’en attendant un engagement sérieux des autres parties pour négocier un statut final de ce conflit sur la base de l’autonomie, le Maroc avait mis en place des commissions du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dont le travail a été salué par les instances onusiennes ainsi que le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui vient de publier des recommandations pour améliorer la situation des citoyens. 

Ces recommandations feront l’ossature de la future politique saharienne, a fait valoir M. Mahraoui, soulignant que sur le plan politique et, en attendant la mise en place de l’autonomie, le Maroc s’est engagé à mettre en œuvre une régionalisation avancée au Sahara. Au cours de cette conférence à laquelle ont assisté plusieurs membres de la communauté marocaine établie en France et en Europe, M. Mahraoui a affirmé, preuves à l’appui, que la souveraineté marocaine sur le Sahara a été aussi consacrée par des conventions et traités signés entre le Maroc et des puissances étrangères qui ont toujours eu recours aux sultans pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara. 

Il a cité à cet égard d'accords conclus entre le Maroc, d’une part, les Etats-Unis en 1786, l’Angleterre (1801) et l’Espagne (1869), d’autre part. M. Mahraoui a également passé en revue des témoignages et citations de grandes personnalités politiques françaises, anglaises et allemandes prouvant la marocanité du Sahara et qui datent de la période allant du 17-ème siècle au protectorat. 

Des déclarations de hauts responsables algériens, corroborant la marocanité du Sahara et déplorant l’implication de leur pays dans ce problème, ont été lues lors de cette conférence, notamment celle de l’ancien président Ahmed Ben Bella, qui avait affirmé être "toujours contre la position d’Alger quant à ce conflit" et que "la solution politique au problème du Sahara est sous souveraineté marocaine". 

M. Mahraoui a rappelé également la position de l’ex-président algérien feu Mohamed Boudiaf pour qui "ce conflit n’a aucune raison d’exister" et que "le Polisario anti-maghrébin ne doit plus compter sur l’aide et l’appui algériens". L’ex-Premier ministre Abdelhamid Ibrahimi et le général Khaled Nezar avaient aussi déclaré que la solution du conflit sera trouvée dans une autonomie interne au sein de l’unité marocaine, a rappelé le conférencier. 

Le consul du Maroc à Villemomble Abdellatif Mourtabit a saisi l’occasion de la célébration du 70-ème anniversaire de la présentation du manifeste de l’indépendance pour souligner la symbolique de la commémoration de cet événement et de ses significations profondes, rappelant que le Royaume a conservé son indépendance pendant près de treize siècles, jusqu'au moment où le protectorat lui a été imposé. 

La présentation du manifeste de l’indépendance a constitué un tournant décisif et une étape cruciale dans le processus de la lutte menée par le peuple marocain, en parfaite communion avec le Trône, pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance, a rappelé le consul.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

 Le site n'est pas responsable du fonctionnement et du contenu des sites web externes !
  Copyright © CORCAS 2024