Lors de son intervention, M. Mghizlat a plaidé pour une plus grande implication du Conseil de l’Europe et de l’UE dans les efforts déployés pour le règlement de questions héritées de la Guerre froide.
Le représentant du Corcas a notamment évoqué le conflit artificiel du Sahara dont l’évolution a favorisé l’émergence d’une vaste zone d’instabilité en plein cœur du Sahel, où fleurissent toutes sortes d’activités illégales dont le trafic d’êtres humains et divers autres trafics, rappelant que le Maroc propose une large autonomie pour mettre un terme à ce vieux différend régional.
Pour sa part, le président du groupe du Parti populaire (PPE, droite) au Conseil de l’Europe, Luc Volonte, a mis en évidence l’initiative d’autonomie que propose Rabat pour un règlement politique à cette question, sur un propos sans équivoque, "une offre qui est appréciée à plus d’un titre".
"Le Maroc intègre son approche de la solution dans un processus de régionalisation poussée", a-t-il ajouté, estimant que le Conseil de l’Europe et l’UE "se doivent de soutenir les efforts diplomatiques allant dans ce sens".
Le président du groupe PPE a, d’autre part, rendu hommage au Maroc pour "l’action appréciable qu’il assume" dans la gestion des flux migratoires "chaque jour plus pressants et plus importants".
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -