Mlle Saadani, qui représente avec Moulay Ahmed Mghizlat le Corcas au sein de la délégation marocaine participant à la session en cours à Genève du 27 mai au 14 Juin 2013, a lancé un appel à la communauté internationale afin d’intervenir pour rectifier cette injustice subie continuellement depuis plus de trois décennies par les femmes sahraouies. Ainsi, elles sont privées de tout droit humain fondamental. L’état de siège appliqué sur elles et leurs familles séquestrées dans les camps contrôlés par le Front Polisario devra être levé dans les meilleurs délais.
Le membre du Corcas a mis la lumière pendant cette séance consacrée à la situation des femmes dans les zones de conflit sur les pratiques inhumaines de l’esclavage auxquelles les femmes sahraouies sont sujettes dans les camps du Polisario où toutes les formes d'exploitation et de privation sont permises loin des yeux et du contrôle de la communauté
internationale.
La séparation des familles sahraouies a été également abordée par Mlle Saadani. Dans ce contexte, elle a soulevé la grande différence entre les camps de Tindouf où règne une situation humanitaire dégradée sous le contrôle ferme du Polisario et les provinces du sud au Maroc, où les sahraouis mènent une situation de vie complètement différente et prometteuse. D’où la pertinence, selon Saadani, de l’autonomie proposée par le royaume du Maroc pour résoudre ce conflit et mettre fin à la souffrance des sahraouis.
Mlle Saadani a confirmé que la proposition marocaine élaborée par le Corcas, qui représente les différentes appartenances tribales du Sahara, est l’unique solution fiable garantissant la dignité des femmes sahraouies et leurs familles, ainsi que tous les droits politiques, économiques, sociaux et culturels qui en découlent.
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