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lundi 6 mai 2024
 
 
 
Activités Internationales

L’ATSME (Association des Tribus Sahraouies Marocaines en Europe), a dénoncé par les mots les plus durs, en appelant la communauté internationale à chercher une solution politique au différend sur le Sahara et de se dresser contre l'instrumentalisation des droits de l'homme à des fins politiciennes étroites pour parasiter le processus politique enclencher dans la région.


Par cette déclaration rendue publique à Paris, le porte-parole de l'association des tribus sahraouis en Europe, et membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, Dr Lahcen Mahraoui a «mis en garde contre toute modification du statut de la MINURSO au Sahara », car «toute modification du statut et des objectifs de cette mission est synonyme pour nous d'une atteinte aux accords du cessez-le feu» conclus en 1991.

L'ATSME «condamne vigoureusement l'usage des droits de l'Homme à des fins politiciennes», car elle considère «qu'il n'y a pire atteinte aux droits de l'Homme que leur manipulation à des fins politiciennes étroites».

Le processus politique au sein du Conseil de sécurité qui vise la recherche d'une «solution politique, juste, réaliste et mutuellement acceptable» pour mettre fin à ce conflit régional, doit continuer, selon Mahraoui, dans une «atmosphère sereine et ne doit pas être parasité par des considérations autres».
 
«Nous regrettons que depuis quatre ans, aucune avancée n'a été réalisée alors que le Maroc en proposant en 2007 une autonomie élargie répondant aux standards internationaux et qualifiée, dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU votées depuis, de proposition sérieuse et crédible, a permis de sortir ce processus du statu quo dans lequel il était enlisé auparavant», a-t-il ajouté.

Aussi, l'ATSME, appelle la communauté internationale à «prendre toutes ses responsabilités et chercher de trouver une solution politique au plus vite à ce conflit pour limiter l'étendue de l'instabilité dans la région».

Cette région, a-t-il souligné, «est menacée déjà par le terrorisme, les trafics en tout genre (drogue, armes, êtres humains) qui sévissent à ses frontières et ne doit pas être déstabilisée davantage».

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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