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vendredi 19 avril 2024
 
 
 
Presse Audiovisuelle

M. Khalihenna Ould Errachid, Président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, a évoqué dans une déclaration à la TVM, à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de l’année 2008, l’ensemble des questions en suspens concernant les provinces du sud et qui contribuaient à la tension sociale et politique dans la région.



Dans ce qui suit le texte intégral de cette déclaration :

Question : Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes a consentit un grand effort en matière d’amélioration des droits civiles et sociaux des habitants des provinces du sud, vous avez, vous-même, évoqué des choses qui ont été réalisées pendant les trois dernières années…

Khalihenna Ould Errachid : Oui, c’est exact, de nombreuses personnes n’ont pas une bonne connaissance des travaux du Corcas, malgré le fait que nous déclarons à la presse et autres, que le Conseil n’a pas été créé, uniquement pour préparer le projet d’autonomie et le défendre à l’intérieur et à l’extérieur. 

Parmi ses missions fondamentales, il y a résolution des questions sociales et économiques qui ont porté atteinte aux droits des individus et des groupes, ou qui ont fait l’objet de conflit entre les citoyens et l’administration.

C’est pour cela que nous avons traité, pendant ces deux années les problématiques existantes qui contribuaient à la tension, parce qu’elles n’avaient pas été résolues pendant une longue période, donnant lieu à des situations inconvenables. Le Conseil a travaillé en toute sincérité avec les administrations concernée, pour apporter des solutions rapides à ces affaires.

C’est le cas notamment, dans l’affaire des personnes recherchées, ou dans le domaine de la jeunesse et d’autres domaines, domaines privés, public, affaires civiles…et cela participait à l’aggravation de la tension dans la région. Et c’est une affaire qui devait être résolue et dieu merci, elle l’est aujourd’hui, entre les administrations concernées, ministère de l’intérieur, ministère de la justice, le Corcas et les personnes concernées.

Il y avait aussi, le problème des phosphatiers, qui traînait depuis trois décennies, au rythme des dialogues entre l’entreprise et les personnes concernées et qui a été exploité à l’étranger, au sein des instances internationales et dans le milieu de la société civile à tort.

C’était l’un des dossiers qui a d’abord contribué à la crédibilité du Corcas ce dernier ayant contribué à réduire la tension entre les retraités, les ayants droits vivants et décédés et à résoudre une partie importante des aspects politiques du problème.

Que de manifestations, il y a eu à propos de l’affaire des phosphates et aujourd’hui dieu merci, il la réconciliation qui a intervenu l’année dernière et qui a pris en considération les revendications des gens en préservant par la même occasion les intérêts de l’entreprise.

Il y avait aussi, une affaire qui concernait les Chioukhs de l’indentification qui demandaient un geste royale pour la reconnaissance de l’effort patriotique qu’ils ont consentit pendant les opérations d’identification, aussi bien à l’intérieur du pays que dans les camps de Tindouf ou en Mauritanie.

Ces personnes ont apporté une contribution et sa Majesté le Roi a  accepté en leur remettant des Wissam et des Dahir en reconnaissance des services importants rendus.

Il y avait aussi, les indemnités des membres de l’ancien conseil, que ces membres demandaient depuis longtemps. Et aujourd’hui, dieu merci, la question a été réglée par consensus, avec l’élargissement aux ayants droits et les membres.

Il y avait d’autre part les dossiers des enseignants de la période de l’administration espagnole que nous avons solutionné à l’occasion la fête d’Al Adha. Les concernés avaient besoin d’être réhabilités, en particulier en ce qui concerne leurs retraites et salaires auprès du ministère de l’éducation nationale, ainsi que leurs indemnisations pour les années passées.

Il y a d’autre part le problème des transfuges, notamment en ce qui concerne leur recensement, l’étude des cas, la répartition selon les catégories, les priorités et les besoins. Et nous sommes entrain de travailler sur cela, dans le cadre général pour traiter le problème des transfuges de manière juste, équitable et satisfaisante pour les personnes concernées et pour l’administration.

Il y a enfin le problème gelé de ceux qui travaillaient à Maroc telecom avant sa privatisation, pour les quelles une solution, pouvant les satisfaire sans faire perdre ni leurs droits ni ceux de l’entreprise, a été trouvée. Nous sommes actuellement entrain de travailler sur des problèmes de ce type.

Sa Majesté le Roi a donné son accord pour le règlement d’un certain nombre de points dont nous disposons. Et nous nous occupons avec l’administration des détails.

Je n’ai pas voulu citer toutes les questions qui n’ont pas été résolues et elles sont nombreuses. Elles dépendent aussi, de la réparation des déviations et la réponse aux revendications que j’appelle moi, revendications sociales qui un effet sur de nombreuses personnes et donnent lieu à de fausses affaires politiques, sans objet.

Ces erreurs ne sont ni préméditées, ni volontaires de la part de l’administration. Elles viennent du fait de l’absence de médiateur pour trouver les solutions adéquates ou de la précipitation dans le traitement avec les solutions adaptées au moment où il le faut.

Nous poursuivrons cette opération que je qualifierais de droits sociaux individuels et collectifs et sont les droits humains les plus importants et qui concernent le droit à la liberté d’expression.

 Nous penchons donc, sur les affaires restantes de ce type, et ceci bien entendu, à côté des affaires que nous avons solutionné en deux ans, parce que le problème du logement par exemple, est un problème de droits. Tous ceux qui pendant 17 ans ont vécu dans des logements insalubres souffrent du froid, souffrent de l’hiver et souffrent des conditions climatiques dures. Aujourd’hui, dieu merci, ils bénéficient de conditions convenables.

Cela a englobé aussi tous ceux qui dans toutes les provinces n’ont pas bénéficié de lots de terrain de la part de l’Etat, pour une raison ou une autre et ceci participait à la tension politique et est considéré comme une atteinte aux droits, acquis ou prétendus comme tel ou attendus. Nous avons donc été confronté à tous cela dans cette affaire.

Nous poursuivons actuellement l’étude de ces affaires une par une, pendant nos sessions ordinaires, car la session extraordinaire était-elle consacrée aux affaires politiques.

Chacune de nos sessions comprend un point sur le développement et une question politique. Et nous coordonnons, aujourd’hui entre ces points, parce qu’ils se sont accumulés et assurent une rentabilité réelle du point de vue de la crédibilité et le sérieux.

Une rentabilité en ce qui concerne la concentration véritable sur les problèmes qui touchent les gens et les concerne, le logement, la santé, le transport, l’enseignement, la formation professionnelle.

Je crois que le Conseil aura réalisé de grand acquis si une véritable efficacité dans la coordination entre les administrations, la rapidité et la coordination dans la réalisation sont assurés. Et cela à côté des acquis politiques qui concerne les dossiers nationaux et celui de l’autonomie. 

Source: Corcas
Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas  

 

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