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mardi 30 avril 2024
 
 
 
Presse Ecrite

   Trois décennies après le retrait des forces coloniales, des cités modernes "ont surgi comme par enchantement" dans les provinces du sud du Maroc, affirme le quotidien ivoirien "L'Inter".



   Les populations de ces provinces n'ont pratiquement rien hérité de la période coloniale, relève l'envoyé spécial au Maroc du journal, soulignant que trois décennies ont suffi pour que ces terres, jusque-là peuplées d'éleveurs nomades, deviennent des villes très modernes.

   Pour sédentariser ces populations d'éleveurs, explique-t-il, le gouvernement marocain a entrepris une politique sociale "très généreuse et particulièrement coûteuse", comme la construction de 5.000 logements sociaux et de 65 établissements scolaires, dont 7 lycées à Laâyoune.

   L'eau étant une denrée très rare au désert, le Maroc a dû déployer de "très grands moyens" pour permettre à 90 pc des populations vivant dans cette zone d'avoir accès à l'eau potable, à travers les forages ou le dessalement de l'eau de mer, ajoute le journal, précisant que le réseau de téléphonie mobile couvre la quasi-totalité de la région.

   Il relève que "même si en guise de richesses, le Sahara marocain n'a que l'eau de mer, le sable et le vent", l'économie des provinces du sud est en "plein essor", grâce notamment à la pêche qui reste la principale activité économique, soulignant que l'agriculture trouve aussi une place et non des moindres dans l'économie de ces provinces.

   Pour le journal ivoirien, la région de Dakhla "s'est même permis le luxe de devenir la première région horticole du Maroc grâce au développement de l'agriculture sous serre".

 

 

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