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jeudi 18 avril 2024
 
 
 
Presse Ecrite

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes a insisté, hier auprès du Polisario pour qu’il négocie à propos d’une sortie du conflit du Sahara occidental, qui a duré plus de 30 ans. Khalihenna Ould Errachid, Président du Conseil créé par le Roi Mohammed VI, au mois de mars dernier, a rendu public certains aspects de la mouture du projet d’autonomie, que prépare le Conseil, en vue de le présenter au mois d’octobre prochain au Conseil de sécurité des Nations Unies.



Ould Errachid a ajouté : "nous proposons, en nous inspirons du modèle espagnol, le partage des compétences à la charge de l’Etat central (le Maroc), à l’exception des affaires étrangères, la défense et la monnaie. Le reste est discutable".

Une délégation du Corcas, conseil qui se compose de 141 membres qui représentent, selon son Président "les deux tiers des habitants sahraouis", effectue une tournée en Espagne, pour organiser des réunions avec les principaux partis politiques et régionaux, ainsi que les ONG qui travaillent avec le peuple sahraoui.

Le Président du Corcas a exprimé, hier, le besoin d’une intermédiation espagnole, en déclarant :  "Nous avons besoin de l’aide de l’Espagne pour convaincre le Polisario qui dispose de 27 % des habitants sahraoui, pour qu’elle intervienne pour que ce mouvement accepte le dialogue et abandonne son dogmatisme et l’agitation politique".

Selon Ould Errachid, le referendum que les Nations Unies tentent d’organiser depuis des années a échoué, car "la répartition des lieux où se trouvent les camps des réfugiés exige le changement des frontières entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Mali, et personne n’est près à céder".

Pour le Président du Corcas, l’Algérie n’est pas concernée par le conflit du Sahara occident, parce que c’est "une terre que possède le Maroc", mais "elle peut faire beaucoup dans l’intermédiation avec le front Polisario".

L’autonomie que propose le Corcas est "une autonomie qui ressemble à celle qui a court en Espagne, en Angleterre, en Italie ou en Belgique, une sorte d’autodétermination qui évite le séparatisme", estime Ould Errachid, en insistant sur le besoin qu’il y a de la coopération de tous les Etats, en particulier l’Union européenne, pour  "convaincre" le front Polisario, qu’il a qualifié de "mouvement" de participer aux négociations.

 

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