"Je recommande à tous ceux qui ont passé une partie de leur vie dans ce territoire du Sahara, et qui ont dû partir après la décolonisation, d'y retourner, comme je viens de le faire moi-même il y'a quelques jours, pour voir in situ la transformation profonde" qu'a connu cette ville, écrit M. Olarte dans son article intitulé "Laâyoune d'hier et Laâyoune d'aujourd'hui".
M. Olarte, qui vient d'effectuer une visite de trois jours dans les provinces du sud en compagnie d'une délégation européenne, relève que le Maroc a accordé un grand intérêt au développement de Laâyoune "après avoir été abandonnée par l'Espagne".
Il assure avoir pu constater que les populations sahraouies "reconnaissent sans réserve" cet état de fait, rappelant que sa dernière visite à Laâyoune remonte à plus de 30 ans.
Lorenzo Olarte dénonce la propagande anti-marocaine visant à "déformer la réalité" sur la situation dans la ville, notant que contrairement à ce que certains milieux veulent faire croire, "Laâyoune d'hier ne ressemble en rien à Laâyoune d'aujourd'hui". La ville est en train de se moderniser, tout en respectant son identité culturelle, a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, qualifié de "non crédibles et loin de la réalité" les informations publiées sur une supposée manifestation à Laâyoune, durant le séjour de la délégation européenne dans la ville.
Lors de cette visite, M. Olarte, qui était accompagné du président de la Ligue espagnole des droits de l'Homme, M. Francisco José Alonso, d'acteurs associatifs et de journalistes, a eu une série de rencontres avec des élus et des acteurs de la société civile locale.