“Il est temps de mettre en œuvre le plan marocain d’autonomie car il est la meilleure solution pour l’avenir des enfants dans les camps” de Tindouf dans le Sud-ouest de l’Algérie, a affirmé mercredi Elizabeth Jordan Dail, de l’ONG “Classical Conversations Foundation”.
Elle a indiqué que le plan d'autonomie, qui jouit d’un soutien international grandissant, va permettre à ces enfants de se réunir avec leurs amis et proches dans les provinces du Sud du Royaume.
Dans les camps de Tindouf, les populations sont assujetties au contrôle autoritaire d’un mouvement séparatiste armé qui inculque aux enfants la haine au lieu de la solidarité et la compassion, s’est insurgée la pétitionnaire, soulignant que ces enfants “ont droit à l’espoir et à un avenir”.
Elle a signalé que les séparatistes utilisent, sans vergogne, les populations séquestrées des camps de Tindouf aux fins d'obtenir des aides humanitaires.
Abondant dans le même sens, Amanda DiCianni de l'ONG “Rescue and Relief International” s’est élevée contre l’embrigadement des enfants dans les camps de Tindouf par les milices séparatistes.
“Pendant des années, la communauté internationale a exprimé son inquiétude alors que le Polisario entraîne les enfants des camps de Tindouf à participer activement à des jeux de guerre et, par la suite, à de véritables conflits”, s’est-elle indignée.
Elle a relevé que la situation actuelle dans les camps expose les jeunes aux dangers et à la frustration au moment où ils sont privés de leurs droits les plus élémentaires, mettant en garde contre une situation “dangereuse” qui menace la stabilité dans la région.
Aux yeux de la pétitionnaire, le plan marocain d’autonomie est la “meilleure solution possible” pour mettre fin à cette situation.
Dans la même veine, Giulia Pace, membre de l’ONG “IL CENACOLO”, a dénoncé “l’oppression” imposée aux populations des camps de Tindouf par un groupe armé qui gère manu militari des camps en violation totale du droit international et des conventions de Genève, avec la complicité et le soutien des autorités du pays hôte, l’Algérie.
Elle a indiqué que de nombreux mécanismes des Nations Unies et organisations internationales de défense des droits de l'homme ont exprimé et expriment encore leur inquiétude face à cette souffrance de longue date des populations dans ces camps situés dans le Sud-ouest de l’Algérie.
-Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-