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samedi 4 mai 2024
 
 
 
Presse Ecrite

L'ancien président tunisien, feu Habib Bourguiba, considérait le différend créé autour de la question Sahara comme "un problème artificiel", a affirmé l'ancien ministre tunisien de l'Intérieur, M. Taher Belkhouja.



Dans des témoignages publiés quotidiennement par le journal tunisien "Al-chourouq" qui a consacré un dossier aux relations entre trois pays maghrébins (Tunisie, Maroc et Algérie), M. Belkhouja a rappelé que l'Algérie s'est employée "à imposer et à renforcer une telle entité" après la création du front Polisario et son implantation sur le sol algérien.

Depuis, l'Algérie "n'a eu de cesse de mener campagne en faveur de cette organisation et pour faire reconnaître une entité politique factice", a-t-il ajouté, notant que le Maroc "a toujours oeuvré pour faire face à ces développements", du fait que le Royaume a la ferme conviction que la région saharienne fait partie du Royaume, avant l'occupation espagnole.

M. Belkhouja a, en outre, confié que la Tunisie "n'a eu de cesse d'oeuvrer pour que les deux frères (Maroc et Algérie) parviennent à une solution consensuelle", avant de relater: "C'est ce que j'ai connu de Bourguiba et de sa démarche dans de telles affaires (...) Mais la réalité est que Bourguiba considérait que la question du Sahara est un problème artificiel. C'est une région qui était très peu peuplée. Et en fait, il s'agit d'un différend créé de toutes pièces".

Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

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