الـعـربية Español Français English Deutsch Русский Português Italiano
samedi 27 avril 2024
 
 
 
Presse Ecrite

l’autonomie politique aux sahraouis sous la souveraineté du Royaume du Maroc

A cause de la situation d’immobilisme  que connaît le dossier du Sahara, le Maroc a élaboré une solution consensuelle qu’il va présenter incessamment aux Nations Unies.



Le Ministre marocain des affaires étrangères et le Président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes Khalihenna Ould Errachid effectuent une visite dans notre pays (le Perou) pour présenter au gouvernement péruvien la proposition de leur pays dans le cadre d’une visite qu’ils effectuent aux pays d’Amérique Latine. Entretien

El Comercio : Le conflit du Sahara est l’un des dossier les plus compliqués, c’est ce dossier qui est, en partie, à l’origine de cette visite…
Khailihenna Ould Errachid :
Le Royaume du Maroc a récupéré cette région en 1975 suite à la signature d’un accord avec l’Espagne, conformément aux relations qui ont lié  notre pays à l’Espagne après la période du Protectorat.

Entre 1956 et 1975 nous avons continué à récupérer les régions qui restaient dispersées à la fin du protectorat espagnol. La dernière région que nous avons récupérée était le Sahara, à cause du conflit frontalier que nous avions avec l’Algérie et à cause de la guerre froide.

El Comercio : qui s’est transformé en guerre
Khalihenna Ould Errachid :
Ce conflit avait plusieurs volets, le premier était relatif à  la guerre (1976 – 1991), le deuxième (1991- 2001) correspondait aux tentatives des Nations Unies de procéder à un referendum d’auto détermination dans la région.

Les deux volets  ont échoué. C’est pourquoi ce conflit est aux mains du Conseil de Sécurité. Actuellement, il n’y a pas de guerre. Il y a un conflit politique qui est dans une impasse. 

Pour en finir avec  ce problème, il a été recommandé aux deux parties belligérantes de chercher une solution consensuelle où les deux présenteraient des concessions

El Comercio : Le Maroc a une proposition
Khalihenna Ould Errachid :
Nous avons une initiative qui n’a pas de  précédent sur le continent africain. Elle tente de trouver une solution à ce problème, sur la base de la même  méthodologie qui a servi à résoudre les conflits en Europe occidentale, autrement dit offrir l’autonomie politique aux sahraouis pour qu’ils puissent gérer leurs affaires eux-mêmes sous la souveraineté du Royaume du Maroc.

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes que je préside a aidé sa Majesté le Roi Mohamed VI à élaborer ce projet qui répond aux aspirations historiques de la majorité des arabes et que le Maroc entend présenter au Conseil de Sécurité des Nations Unies en Avril prochain.

C’est d’ailleurs dans ce cadre là que nous engageons des concertations avec les pays frères et amis pour leur présenter le projet et leur demander leur avis.

El Comercio : S’agit il d’une initiative proprement marocaine ou est ce qu’elle émane de contacts avec la République arabe Sahraoui démocratique ?
Khalihenna Ould Errachid :
Ce projet est une pétition que nous présentons au Conseil de Sécurité. La république dont vous parlez n’existe pas. C’est un mirage.

Le Sahara est un territoire marocain, ceux dont vous parlez sont le Polisario  qui est un mouvement qui représente une infime minorité qui se trouve dans un territoire extérieur, en Algérie, elle ne se trouve pas au Sahara.

El Comercio : Qu’est donc la république arabe sahraoui démocratique ?
Mohamed Benaissa :
Cette république n’existe pas. Elle n’est pas membre des Nations Unies, ni de la Ligue Arabe, pas un seul  pays européen ne la reconnaît, ni aucun pays asiatique, et les deux tiers des pays africains ne la reconnaissent pas.

Dans le continent américain il n’ y a que six pays qui la reconnaissent. On ne peut parler de souveraineté sans reconnaissance de la communauté internationale. Tous les indépendants jouissent d’une reconnaissance devant la communauté internationale.

Khalihenna Ould Errachid : C’est une simple propagande que le Polisario fait circuler. Cette république n’existe que  sur Internet, elle n’existe pas au Sahara.

El Comercio : On parle d’une série de dénonciations contre le Maroc, relatives à un génocide des sahraouis.
Mohamed Benaissa :
Il n’en est rien.
Khalihenna Ould Errachid : c’est le genre de choses montées de toutes pièces par une presse qui ne mérite pas qu’on s’y arrête.

Le Maroc est un pays pionnier dans le domaine des droits de l’homme dans le Monde Arabe et en Afrique. C’est un pays démocratique qui dispose de partis politiques, d’une société civile et d’institutions libres qui  protègent les droits de l’homme.

C’est un pays où l’expression est libre et sacrée. Nous sommes, à cet égard,  un modèle en Afrique.

El Comercio : Mais le juge Baltazar va présider à des investigations à ce sujet.
Khalihenna Ould Errachid :
Il s’agit d’une invention de la presse. Le juge Garçon n’a fait aucune déclaration à la presse dans ce sens.

Les média peuvent offrir des informations exactes comme elles peuvent, pour une raison ou une autre,  donner des informations fausses. Comment peut on parler d’un génocide alors même qu’il n’ y a que quelques centaines de milliers.

Le Maroc se trouve à deux pas de l’Europe et le monde entier nous regarde. Comment aurions nous pu cacher un événement comme le génocide.

El Comercio : Il semble  néanmoins, assez étrange de faire circuler autant d’informations fausses.
Khalihenna Ould Errachid :
Lorsqu’il y a un mouvement qui diffuse ce genre d’informations, ces dernières finissent par apparaître dans les media ou sur Internet.

Cela rappelle tout à fait le cas de la république arabe sahraoui démocratique, toute personne qui regarde de près ces informations diffusées sur Internet finit par croire qu’elle existe réellement.

Source : El Comercio
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

 Le site n'est pas responsable du fonctionnement et du contenu des sites web externes !
  Copyright © CORCAS 2024