Cette solution permettra de "réaliser le minimum des demandes du Maroc quant à la préservation de son intégrité territoriale" et garantira aux populations du Sahara le droit "d'exprimer leurs spécificités culturelles et civilisationnelles et de gérer leurs propres affaires", écrit le journal.
Cela aidera "non seulement à mettre fin à ce problème mais aussi à normaliser et promouvoir les relations entre le Maroc et l'Algérie et, partant, réactiver l'Union du Maghreb Arabe".
"Nul doute que cette solution médiane se trouve entre le mains du Maroc et de l'Algérie, qui sont les deux principaux acteurs de l'équation capables, à la faveur d'une volonté politique, de parvenir à une entente au sujet d'un règlement pacifique et définitif de la question du Sahara", relève Al Ahram.
Pour la publication, l'Algérie, qui soutient le Polisario et accueille ses dirigeants, voit dans le règlement de la question du Sahara "une menace pour son influence régionale", surtout qu'elle "s'emploie à disposer d'un débouché sur l'Atlantique pour ses exportations pétrolières".
Le référendum, qui avait été proposé par les Nations Unies, a achoppé sur "de véritables complications", à cause de divergences sur la détermination des personnes en droit de participer à cette opération, rappelle le journal, faisant remarquer que cette situation "a acculé l'organisation internationale à reconnaître la difficulté d'appliquer cette option".
Source : MAP
- Actualité concernant la question du Sahara occidental -