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jeudi 28 mars 2024
 
 
 
Presse Ecrite

La défense aux Etats Unis de la sécession au Sahara marocain révèle la face cachée des marchands de conflits régionaux dont l’intérêt n’est pas de les résoudre mais de les nourrir et de les perpétuer comme source de mercenariat, a affirmé l’ancien ministre et ex-porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.


Dans une analyse publiée dans le numéro de vendredi de l’hebdomadaire Challenge, M. El Khalfi revient sur un article publié le 10 août 2019 par David Keene au magazine américain “The American Spectator”, intitulé “Africa’s Last Colony”, notant que cet article, qui défend aux Etats-Unis la sécession au Sahara marocain contre une subvention de 30.000 dollars par mois de l’Etat algérien, dénonce un journaliste corrompu au service du projet de diviser le Maroc.

“Nous sommes face à un incident tangible qui dénonce un journaliste corrompu au service du projet de diviser le Maroc tout en clamant des slogans de l’auto-détermination, et avec un financement explicite du gouvernement algérien”, a souligné M. El Khalfi, rappelant que l’article est ensuite apparu sur le site du ministère de la Justice concernant les données des sociétés de lobbying au sujet de leurs actions pour les pays étrangers.

Dans cet article, David Keene plaide pour la proposition séparatiste, présentant le Sahara marocain comme la dernière colonie en Afrique, et réunit ses allégations pour la défense de son ami John Bolton, l’ancien conseiller à la sécurité nationale dans l’Administration Trump, et ses efforts en faveur de la sécession, a poursuivi M. El Khalfi.

Il s’agit en fait d’un article plein de contre-vérités, dont nous choisissons celle qui expose l’ignorance de son auteur et son parti pris, a relevé M. El Khalfi, faisant remarquer qu’il a écrit que le Plan Baker que le Maroc a rejeté était en 1997 alors qu’il était en 2003.

“En plus du parti pris flagrant de l’Algérie et du Polisario en ignorant totalement la première résolution de Baker en 2001 que le Maroc a acceptée et qui a été rejetée par l’Algérie et les séparatistes. Keene a mentionné seulement ce que le Maroc a refusé pour le présenter comme responsable de l’échec du projet de l’ONU pour le règlement du conflit”, a-t-il écrit.

Quant à la défense de Bolton, il s’agit de ressusciter la position de ce dernier dans son discours à la Fondation Heritage, dans lequel il annonçait une tendance à faire pression sur les Nations Unies pour remédier à l’échec de la mission de la MINURSO à organiser le référendum et accélérer la résolution du conflit, ce qu’il a interprété comme une tentative de révolte contre la tendance internationale à trouver une solution politique adoptée depuis 2001 comme alternative à l’ancien plan référendaire qui a échoué en raison de l’incapacité des Nations Unies à déterminer la liste des électeurs, selon le rapport du Secrétaire général des Nations Unies adressé au Conseil de sécurité en mai 2001, qu’il a confirmé dans le rapport de 2003, a affirmé M. El Khalfi.

Il souligne que malgré l’article paru dans le magazine influent des républicains, Bolton a été démis de ses fonctions par le président américain Donald Trump, un mois après la publication de l’article, soulignant que son départ était considéré comme un jour noir pour la thèse séparatiste.

Il rappelle, à cet égard, que lorsque Bolton a été nommé conseiller à la sécurité nationale en avril 2018, il a directement influencé la décision du Conseil de sécurité sur la question du Sahara marocain d’adopter une période de six mois pour discussion au lieu d’une période d’une année, comme moyen de faire pression sur le Maroc.

-Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-

 

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