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vendredi 26 avril 2024
 
 
 
Presse Ecrite

L’affaire du détournement des aides humanitaires par les dirigeants du polisario, dévoilée récemment par un rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF), “n’est que la partie émergée de l’iceberg”, a souligné le journaliste et écrivain espagnol, Ramon Moreno Castilla.


Outre les révélations de l’OLAF, il faut également mentionner “la dissidence et les luttes internes pour le pouvoir dans les camps de Tindouf qui sont chaque fois plus évidentes, l’absence des droits de l’homme et le retrait du soutien à la fantasmagorique +rasd+ notamment en Amérique Latine”, affirme Moreno Castilla, dans un article publié samedi par la revue espagnole “Atalayar entre dos orillas” dans son édition électronique.

Cet expert espagnol des affaires du Maghreb écrivit que “les camps de Tindouf sont devenus une prison à ciel ouvert, où toutes sortes de tortures sont pratiquées dans une violation systématique et hurlante des droits fondamentaux avec la complicité et la bienveillance de l'Algérie et des dirigeants du Polisario".

Il ajouta qu' “il est devenu nécessaire de souligner que la direction du Polisario a été accusée de torture à maintes reprises ces dernières années", mettant en évidence "l'implication du Polisario dans des activités terroristes".

L’auteur de l'article a rappelé aussi l’ouverture par la cours nationale, la plus haute juridiction pénale en Espagne, d’une enquête sur les crimes de "l'éradication collective, l'exécution et la disparition" que les éléments du Polisario ont commis contre la population dans les camps de Tindouf, ajoutant que trois d'entre eux, dont le nombre est de 29 individus, étaient "l'ancien représentant du Polisario en Espagne, Ibrahim El Ghali," "le ministre de communication de la république fantomatique" Ahmed Batal et "le ministre de l'éducation" El Bachir Mustapha Sayed.

Il a ensuite expliqué que les habitants des îles Canaries n’oublieront jamais les attaques terroristes qui ont été commises contre les pêcheurs dans cet archipel dans les années 70 et 80 du siècle dernier par les milices du Polisario et où des pêcheurs ont été tués.

Il a mentionné en concluant que l'une des attaques avait comme cible le navire canarien "Cruth Del Mare" en novembre 1978, où sept personnes ont été tuées, dont un enfant, ajoutant que "l'Association canarienne des victimes du terrorisme du Polisario", fondée en 2006, a interpellé le ministère espagnol de l'intérieur en vue d’ouvrir une enquête "sur les activités terroristes du Polisario" dans les îles Canaries.

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas –

 

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