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vendredi 6 décembre 2024
 
 
 
Dossiers

La presse nationale et internationale a manifesté un grand intérêt au informations concernant le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, depuis que SM le Roi Mohammed VI a recrée cette institution , le 25 mars 2006, à Laâyoune, eu égard à l’importance des nouvelles missions dont cette instance a la charge, en particulier la préparation de l’initiative marocaine pour l’octroi de l’autonomie au Sahara et la contribution efficace au processus de réconciliation et du développement globale des provinces du sud.



Ce dossier présente quelques échantillons des articles publiés dans la presse écrite nationale et internationale sur le Corcas : 

Déclaration du président du CORCAS à l'hebdomadaire égyptien "Nisf Al-Dounia"

Le président du Conseil royal consultatif des Affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, a indiqué, dans une déclaration, publiée le 18 juin par l'hebdomadaire égyptien "Nisf Al-Dounia", que l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine est "l'unique solution  pour résoudre définitivement la question du Sahara" et que "devant l'impasse  dans laquelle se trouve ce conflit artificiel, cette proposition constitue un projet historique, révolutionnaire et une expérience inédite dans le monde arabe, islamique et africain".

Le président du Conseil royal consultatif des Affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, a indiqué, dans une déclaration, publiée le 18 juin par l'hebdomadaire égyptien "Nisf Al-Dounia", que l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine est "l'unique solution  pour résoudre définitivement la question du Sahara" et que "devant l'impasse  dans laquelle se trouve ce conflit artificiel, cette proposition constitue un projet historique, révolutionnaire et une expérience inédite dans le monde arabe, islamique et africain".

M. Khalihenna Ould Errachid a ajouté que ce projet "permettra d'associer l'ensemble des composantes du peuple marocain à  l'édification d'un Maroc moderne et démocratique" et "aux Nations unies de résoudre le conflit en accord avec toutes les parties".

Le peuple marocain "dans toutes ses composantes est mobilisé derrière SM le Roi Mohammed VI pour trouver une solution définitive à la question du Sahara qui entrave le développement de la région du Maghreb arabe dans son ensemble et menace sa stabilité", a-t-il dit.

Dans un sondage d'opinion réalisé par ses envoyés spéciaux dans les provinces du Sud, Atiya Aissaoui et Mohamed Matar, la publication souligne que les habitants des provinces du Sud sont attachés à l'unité et à l'intégration pour un lendemain meilleur, ajoutant que "les Chioukhs des tribus sahraouies rencontrés, rejettent le séparatisme et la création d'une entité artificielle".

Citant Nafaâ Belkacem, cheikh de la tribu "Azerguiyine", le magazine souligne que l'autonomie constitue la solution permettant "à nos enfants de revenir de l'Algérie", rappelant que 20 parmi les Chioukhs des tribus sahraouies "sont revenus de Tindouf jusqu'à présent, bien que les dirigeants du Polisario empêchent la mobilité des Chioukhs des tribus et  autres".

"Nisf Al-Dounia" a publié, en outre, une déclaration de Daifallah Yahdih, qui a regagné le Maroc, dans laquelle il a indiqué que le règlement de la question du Sahara "réside dans l'unité et dans la réunification des familles  sahraouies".

Le magazine rappelle que Daifallah Yahdih, ancien responsable de l'orientation de l'information au sein du Polisario est le deuxième cadre à regagner le Maroc après l'annonce du projet d'autonomie.

Le magazine égyptien souligne que le retour de Daifallah Yahdih et de Cheikh Ben Omar Ouled M'Birek à la mère patrie constitue  un coup dur pour le Polisario.

Le wali de la région de Lâayoune-Boujdour-Sakia Al Hamra, M. Cherki Draiss, a  évoqué avec les envoyés spéciaux du magazine le développement que connaissent les provinces du Sud, rappelant certains projets touristiques en cours de réalisation dans ces provinces surtout que "Laâyoune est à 15 minutes à vol d'oiseau des îles Canaries, l'une des principales stations touristiques au  monde".

Le wali a rappelé les facilités accordées aux investisseurs dans les provinces du Sud, ajoutant que les nombreux projets qui y sont réalisés leur ont permis d'atteindre le même niveau de développement que les provinces du Nord, avec un volume d'investissement de l'ordre de 10 milliards de DH.

M. Draiss a aussi noté que 700 millions d'euros ont été alloués à la  réalisation d'autres projets à l'avenir, rappelant la mise en place d'une stratégie de lutte contre le chômage.

Le magazine égyptien s'est attardé par ailleurs sur la promotion des conditions de la femme dans les provinces du Sud et son rôle dans le développement, soulignant que la femme a commencé à occuper des fonctions dans différents domaines, notamment ceux de la médecine, de la justice, des médias et des affaires. Il a rappelé que sur les 141 membres du CORCAS, 14 sont des  femmes.

Pour sa part, la présidente de l'Association des femmes d'affaires à Laâyoune, Mme Hajbouha Bent Zoubir, a indiqué au magazine égyptien que cette jeune association accompagne les porteurs de projets parmi les femmes et les jeunes, notamment pour l'obtention des autorisations et des financements, signalant que 80 pc des projets lancés par des femmes ont connu un succès.

Le journal "Al Hayat": Autonomie, l’évocation des liens traditionnels des habitants avec le pouvoir

Le quotidien londonien arabophone "Al Hayat" a estimé dans une analyse publiée dimanche que l’autonomie évoquée par SM le Roi Mohammed VI dans son discours prononcé, samedi, à Lâayoune "n’est autre que l’évocation des liens traditionnelles et exceptionnelles qui caractérisaient les liens entre les  habitants et le pouvoir central".

Intitulé "L’autonomie au Sahara", l’article dont l’auteur n’est autre que le correspondant du quotidien à Rabat, indique que "les conditions locales, régionales et mondiales liées à la tension qui menace la région de l’Afrique du nord, qui complique les relations et épuise les énergies, incitent à tenter cette expérience (l’autonomie) qui pourrait résoudre une crise politique insoluble et instaurer un système qui reflète la diversité sociale, culturelle et politique dans le cadre de l’unité.

Il a ajouté que l’initiative marocaine de reformer le Conseil consultatif des affaires sahariennes, qui s’inscrit dans le cadre de la répartition des pouvoirs et des compétences entre le centre et la région, basée sur le principe de la décentralisation pratiqué dans le cadre de l’Etat unique, assure des procédures « au sein des quelles s’effectue la refonte des points de vue et des conceptions réalisables et impossibles »
 
Il a indiqué que le concept d’autonomie dépasse le débat théorique, pour réaliser les bases d’une solution politique dans le cadre de l’Etat démocratique qui garantit la coexistence et le dialogue entre toutes les composantes. Il réaffirme que l’initiative du projet d’autonomie exposée par SM le Roi Mohammed VI, tend vers le respect de la citoyenneté dans l’appartenance à la patri à travers un choix que trancheront les habitants avant les Nations Unies. 

Interview d’Ahmed Ould Domane, chef des libéraux mauritaniens au Matin et Assahra Al Maghribia

Dans un entretien accordé au Matin, Ahmed Ouled Domane, chef du parti des libéraux et chef de la délégation mauritanienne qui était en visite au Maroc déclare : «Nous sommes des partis qui prônent l'unité des pays arabes et à fortiori l'unité au sein d'un seul et même Etat».

Il ajoute que la persistance du conflit du Sahara coûte très cher aux peuples de la région en termes de stabilité et de développement socioéconomique. «La tendance actuellement dans le monde est à la constitution de blocs et de groupement régionaux.

Il faut donc lutter contre la division et la désunion. C'est pourquoi nous soutenons sans réserve la démarche marocaine consistant à trouver une solution au problème du Sahara dans le cadre d'une large autonomie sous souveraineté marocaine».

Les cinq leaders politiques mauritaniens, à savoir, Ahmed Ouled Domane (Parti des libéraux) Mohamed Ouled Iddih (Congrès populaire) Mohamed Abdellah Otaleb Othman (Alliance démocratique) et Lebbat Ouled Ittah (parti de la troisième génération) et Mohamed Ouled Bah (Travail et unité nationale) ont eu des entretiens qualifiés d'«instructifs et de conviviaux» avec le président du Corcas mercredi dans la matinée. Ahmed Ouled Domane a souligné à cet égard que ces entretiens «ont permis de mieux comprendre les tenants et les aboutissements de ce différend».

Le même jour dans l'après midi, les leaders des cinq partis ont été reçus par le Premier ministre Abbas El Fassi. Là aussi, les entretiens se sont déroulés dans une ambiance marquée par «la confiance réciproque et par la convergence des points de vue».

Il y a lieu de préciser enfin que les cinq partis en visite au Maroc constituent avec cinq autres formations politiques le Front des partis politiques mauritaniens, qui soutient la Présidence.

Le Maroc "a repris l'initiative" dans le dossier du Sahara (Jeune Afrique)

Le Maroc "a repris l'initiative" dans le dossier du Sahara "en dévoilant à la communauté internationale un plan d'autonomie pour ses provinces du Sud", souligne le magazine international "Jeune Afrique" dans un article intitulé "Maghreb : divergences et front commun", publié dans un numéro hors série.

Regrettant d'autre part que l'intégration maghrébine soit "toujours en panne", le magazine estime qu'"en dépit de complémentarités évidentes, les trois pays (Le Maroc, la Tunisie et l'Algérie) continuent de jouer leur partition en solo".

Tant que le contentieux algéro-marocain sur la question du Sahara n'aura pas été réglé, l'Union du Maghreb arabe (UMA), créée en 1989 à Marrakech, restera une "coquille vide", déplore "Jeune Afrique", notant que "face à une Union européenne qui parle d'une seule voix en matière de commerce, le Maghreb apparaît très divisé".

En matière de lutte contre le terrorisme, la publication, qui note que la police marocaine "mène une lutte sans relâche contre les cellules salafistes", fait état d'une volonté des pays du Maghreb à afficher leur unité face à ce fléau.

Le magazine affirme, par ailleurs, que le Maroc, engagé dans un processus de transition démocratique depuis l'avènement de SM le Roi Mohammed VI en 1999, organisera le 7 septembre prochain des élections législatives qui seront "libres et transparentes".

Côté infrastructures, relève encore "Jeune Afrique, le Maroc "a mis les bouchées doubles depuis 2002 et a plus que rattrapé son retard". Le Royaume "construit désormais plus de 160 km d'autoroutes par an, le port Tanger Med va bouleverser l'économie du Nord du pays, le réseau ferré va être étendu, la capacité d'accueil des aéroports a été augmentée et les premières stations touristiques du Plan Azur seront inaugurées dès l'an prochain", conclut le magazine.

Entretien du président du CORCAS à l’agence Reuters
 
Le président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid a annoncé, dans un entretien à l’agence Reuters diffusé le 6 avril, que Rabat ne dévoilera pas son plan d'autonomie pour le Sahara occidental à temps pour la réunion, prévue en avril, du Conseil de sécurité de l'Onu.

M. Khalihenna Ould Errachid a expliqué ce retard par les consultations internes approfondies entreprises par les  autorités sur la question.

"Il est impossible de soumettre le plan d'autonomie en avril. Les  consultations sur l'autonomie ne sont pas encore achevées.

"Le plan d'autonomie sera présenté ultérieurement mais la date exacte  dépendra de la fin de ces consultations et du moment où Sa Majesté le roi  Mohamed VI prendra sa décision", a déclaré le responsable sahraoui.

Le Conseil de 141 membres que M. Khalihenna Ould Errachid préside a été créé en mars par le roi du Maroc après que ce dernier eût juré de "ne pas céder un seul pouce ou grain de sable de notre Sahara bien-aimé".

Pour Rabat, la création du Conseil fait partie des efforts déployés par le Maroc pour rallier des soutiens, sur place  et à l'étranger, à la cause de l'autonomie.

"C'est la première fois dans l'histoire du royaume qu'un roi du Maroc  promet l'autonomie aux Sahraouis. L'autonomie satisfait les aspirations de l'ensemble des Sahraouis. Elle mettra fin au conflit, je n'ai aucun doute là-dessus", a estimé M. Khalihenna Ould Errachid, issu de la grande tribu sahraouie des Rguibet.

L'ONU, qui avait arrangé un cessez-le-feu en 1991 entre l'armée marocaine et le Front Polisario, a promis depuis de nombreuses années d'organiser un référendum d'autodétermination. Mais la  consultation n'a toujours pas vu le jour en raison, notamment, de désaccords persistants sur la composition du corps électoral.

 

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